• Comme à chaque fin d'année, une échéance est commune à tous les enseignants : le spectacle de fin d'année. Pour ma part j'aime bien souvent faire un chant avec mes élèves. Cette année, plutôt que de leur faire chanter une chanson déjà existante, j'ai préféré en "créer" une qui parle vraiment d'eux.

    Etant une vraie bille en musique, je ne me sentais pas du tout capable de créer une chanson de A à Z avec paroles, musique, etc ...

    J'ai donc préféré proposer à mes élèves plusieurs chansons dont les paroles pouvaient facilement devenir la leur après quelques modifications du texte pour qu'il colle à leur quotidien de classe.

    Comme les CM2 de notre école et les 6ème du collège de secteur avaient un projet chorale sur le thème de Disney, j'ai opté pour des musiques en lien avec ce même thème. (Bon, j'avoue, c'est n'est pas QUE pour ça mais aussi et surtout parce que je suis une accro de Disney ! #addict).

    J'avais préalablement sélectionné 4 musiques qui m'avaient personnellement inspirées pour la chanson des CP :

    - "Sous l'océan" de La petite sirène

    - "Une étoile est née" de Hercules

    - "Heigh-Ho !" de Blanche-Neige

    - "Je voudrais déjà être roi" du dessin animé Le Roi Lion

     

    Le choix de la classe s'est porté sur la dernière chanson.

     

    Une fois la chanson choisie, j'ai recueilli auprès des élèves leurs réponses à différentes questions que j'avais préparé pour ce projet :

    - Qu'est-ce que vous aimez le plus dans notre classe ?

             Réponse : les tabourets, pouvoir choisir notre travail ...

    - Qu'avez-vous aimé au CP ?

             Réponse : la cour, les copains, la maitresse, ...

    - Quelle est la chose que vous attendez avec impatience dans votre vie ?

             Réponse : Aller au collège, devenir grand ...

     

    Pour finir, j'ai fait un mixage de toutes ces réponses pour obtenir le chant que nous avons interprété au spectacle de fin d'année.

    Voici le texte final de notre chant "On voudrait telleMENT être grand !"

    Chanson de fin d'année

     

    J'espère qu'il pourra vous servir ou vous inspirer pour des futurs projets avec vos petits loulous. ;-)

     


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  • Comme je le disais dans cet article, la musique ce n'est pas mon point fort en terme de pédagogie et de didactique. J'utilise très souvent l'ouvrage "L'éducation musicale à l'école élémentaire pour faire cette partie du programme. Il contient une séance pour découvrir l'environnement sonore, destinée au cycle 3, que j'apprécie particulièrement et à laquelle les enfants accrochent toujours.

     

    Environnement sonore

     

    "Nous sommes dans la chambre de Mathieu. Il a un peu de fièvre et doit rester au lit. Cela ne fait que quelques jours qu'il a emménagé avec sa famille dans cet immeuble dans une grande ville. Il va découvrir depuis son lit tous les sons qui l'entourent ..."

     

    Voilà le point de départ de la séance en question et le résumé du contenu de la piste à écouter.

    Les objectifs avancés dans l'ouvrage pour cette séance sont les suivants :

    - Développer l'écoute active

    - Reconnaître et identifier les sons

    - Représenter les sons par un graphique

    Même si la séance est annoncée pour le cycle 3, tous ces points sont tout à fait accessibles à des élèves de cycle 2.

    Pour se faire, j'ai simplement :

    - coupé la séance unique proposée en plusieurs séances (pour le centre écoute et pour le centre guidé) 

    - Créé et adapté quelques outils afin de permettre à mes élèves d'atteindre ces objectifs tout en restant en accord avec leurs aptitudes.

     

    La phase d'écoute

    Jusqu'à cette année, je la faisais en classe entière. Nous écoutions la piste plusieurs fois, on notait ce qu'on entendait et on poursuivait avec le codage du montage sonore la fois suivante.

    Cette fois, j'ai procédé d'une autre manière avec mes élèves.

    L'avantage de la classe flexible c'est d'offrir aux élèves des temps pour apprendre en autonomie.

    J'ai ainsi, et dans un premier temps, mis la piste "Dans l'immeuble de Mathieu" de l'ouvrage des éditions Retz à la disposition des élèves au centre d'écoute.

    Si vous n'avez pas le CD associé, la piste "Dans l'immeuble de Matthieu" est disponible sur le blog Twinspe.

    Chaque élève disposait d'une fiche (comme celle disponible ci-dessous) pour relever les différents éléments de l'environnement sonore écouté.

    NB : L'ordre d'enchaînement des sons importait peu à ce moment-là : ils pouvaient réécouter la pistes autant de fois qu'ils voulaient, je voulais surtout qu'ils se concentrent et retrouve les différents éléments.

    Afin que chacun puisse réaliser l'activité selon ses capacités, les élèves pouvaient soit écrire soit dessiner ce qu'ils entendaient.

    Environnement sonore

    En fin de semaine nous avons mis les réponses en commun durant la séance collective d'éducation musicale et créer la liste des 12 éléments qu'il fallait entendre.

     

    La phase de codage

    Dans le livre, la phase de codification sonore telle qu'elle est proposée est particulièrement complexe pour des cycle 2 (mais n'oublions pas que c'est prévu pour des cycle 3, ce qui explique le niveau de difficulté élevé).

    J'ai donc modifié la manière de procéder afin de rendre cette étape non seulement accessible à mes CP mais aussi réalisable en autonomie.

    J'ai donc mis de côté l'idée de la réalisation d'un graphique et opté pour des étiquettes qui permettraient aux élèves de reconstituer la musique en manipulant.

    Chaque élément entendu dans la chanson était donc représenté sur une étiquette. Les élèves devaient remettre les étiquettes dans l'ordre qu'ils les entendaient au centre d'écoute.

    NB : C'est pourquoi je n'étais pas exigeante sur la chronologie durant la phase d'écoute. Chaque chose en son temps comme on dit ... ;-)

     

    De plus, des bandes de couleurs et de longueur différentes, à placer sous les étiquettes "objets", étaient mises à la disposition des élèves pour indiquer la durée de chaque son.

    3 couleurs ont été choisies par la classe :

    - vert : le son dure longtemps

    - jaune : le son dure quelques secondes

    - rose : le son est très rapide, furtif.

    Pour les élèves les plus avancés, un système de cercles à poser par-dessus les étiquettes étaient disponobles pour indiquer la qualité du son :

    - cercle rouge, à bord large, pour un son puissant

    - cercle bleu, à bord fin, pour un son doux.

     

    Voici le document contenant les différents éléments créés pour toutes ces étapes de travail.

    Découvrir l'environnement sonore en autonomie

    J'aurais voulu agrémenter l'article de photos pour illustrer l'ensemble mais, dans le tumulte du quotidien de classe, j'ai complètement oublié d'en prendre. #honteamoi

    Mais, promis, je compte bien réparer cette erreur dès que possible. ;-)

     


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  • Depuis ma lecture sur la différenciation pédagogique, les différents types de mémoire et les profils d'apprentissages (je vous en parlais ici il y a quelques mois), j'essaye autant que possible de proposer dans ma classe des enseignements où chaque élève pourra s'y retrouver, notamment en musique, discipline avec laquelle je rencontre quelques difficultés.

    J'aime la musique ! Je l'adore même et je ne pourrais certainement pas vivre sans !

    Mais je serai bien mal placée pour parler en détails de son enseignement ou donner des conseils sur ce sujet car je ne le maîtrise que trop peu.

    En effet, même si les professeur des écoles doivent être polyvalents et doivent enseigner toutes les disciplines, le fait est que nous sommes des êtres humains et que nous ne sommes pas tous doués dans tous les domaines ni dans les mêmes domaines (d'où l'importance de l'échange et du partage dans notre métier ! ;-)). Il y a des matières avec lesquelles, soyons honnêtes, nous avons peu d'atomes crochus !

    Ben, pour moi, cette matière, c'est la musique !

    Je me sens personnellement vraiment désarmée pour enseigner cette discipline correctement et, même si je lis régulièrement des documents sur le sujet, demande des conseils autour de moi ... je ne peux en dire qu'une chose : je fais ce que je peux avec mes faibles connaissances (qui, pour l'anecdote, s'en limitent à mes vagues souvenirs de mes années "collège" et aux séances faites à l'IUFM en vue du concours).

    La portée ? ça va, je gère. La littéraire que je suis fait le parallèle avec les lignes d'un cahier sur lesquelles elle pose les notes pour pouvoir écrire ... euh non ! Composer !

    Les notes ? ça ... ça va encore ! Disons que je comprends le principe et l'organisation générale ... C'est un peu comme les lettres de l'alphabet que l'on doit mettre sur une ligne d'écriture, dans le bon ordre pour former, non pas des mots, mais des mélodies ... non ... un rythme ... euh ... un tempo ? ...

    Ah ben voilà, on y est ! Je suis perdue !

    Entrer dans la musique, m'a demandé un gros travail de compréhension. Aussi, si mes élèves de CP ont parfois du mal à comprendre des textes en lecture, je peux sans mal interpréter leurs difficultés : Ils entendent mais ne mettent pas d'images dessus ni de sens. En fait, je vis la même chose avec l'enseignement de la musique !

    Je le lis, je l'écoute ... mais je ne le comprends pas !

    Mais attention ! Loin de moi l'idée que la musique ne signifie rien ! Je pense, bien au contraire, que la musique est un langage bien particulier qui peut transmettre des messages puissants. L'explication des difficultés que je rencontre dans cette discipline est toute simple : je ne suis pas auditive pour un sou !!

    Or, la musique nécessite une utilisation importante de l'audition. (Oui, bon OK ! Vous allez me dire : Beethoven était sourd ! Faut toujours une exception non ?! ;-)).

    Évidemment, si j'avais pratiqué la musique étant plus jeune en jouant d'un instrument ou en pratiquant le chant choral par exemple, cela aurait été sans doute différent car mon audition aurait été entraînée ...

    Mais, le fait est que ce n'est pas le cas ! Je n'ai jamais touché d'instruments (à part ma fidèle flûte à bec de la 6ème à la 3ème !), je n'ai jamais eu de cours de solfège ni rien de ce genre.

    Quand je dois apprendre une chanson par exemple, j'ai deux solutions qui s'offrent à moi :

    - regarder le clip pour retenir les images et les lier aux paroles que je lis en parallèle

    - associer des gestes aux paroles pour vivre le texte.

    Je passe donc par mes profils d'apprentissage dominants pour compenser la "défaillance" de ma mémoire auditive.

    Au collège déjà, je n'apprenais pas les notes à jouer à la flûte (lire une partition, pour moi, c'est comme lire du chinois !) : je regardais mes copines s'entraîner, je retenais l'ordre des trous à boucher ou à libérer pour jouer la partition, et je reproduisais le tout en classe devant mes camarades en évaluation. Jouer de la flûte n'était au fond pour moi qu'une chorégraphie très précise des doigts. (Attention, je ne dis pas que c'est bien ! Je dis juste que cela m'a sauvé des mauvaises notes ! ;-p).

    Par la suite, durant mes premières années d'enseignement, je peux l'avouer aujourd'hui : je ne me suis pas trop trop foulée pour enseigner la musique. J'avais bien mis de côté les cours, séances et séquences que j'avais pu vivre et prendre en notes à l'IUFM et je les ai ressorties à mes élèves en l'état. Cela me rassurait car, d'un côté je savais que c'était des apprentissages efficaces car mis au point par des enseignants chevronnés et experts dans la matière et, d'un autre côté, je me retrouvais libérée du stress de devoir préparer un cours que je ne maîtrisais pas. (Parce que, franchement, j'avais aussi durant mes premières années d'enseignement, bien d'autres chats à fouetter entre les visites-conseils, la titularisation, les postes qui changent à chaque rentrée ...)

    Mais voilà ... Un jour, j'en ai eu assez de faire la même chose encore et encore, d'année en année (même si j'adaptais au niveau de classe qui se trouvait en face de moi). J'ai donc voulu changer un peu ... beaucoup ... sans pour autant en avoir appris plus entre temps !

    Je me suis donc tournée vers des lectures et des ouvrages pédagogiques "clé en mains" qui m'ont permis d'ouvrir mes horizons et d'enseigner la musique tout en l'apprenant moi-même.

    Voici quelques sources que j'ai pu utiliser et/ou que j'utilise encore actuellement ...

     

    L'éducation musicale à l'école élémentaire (RETZ)

    Musique et profils d'apprentissage

     

    Une année au concert - cycle 2 (CANOPE)

    Musique et profils d'apprentissage

     

    Le portail Musique Prim'

    Musique et profils d'apprentissage

    En alliant les conseils et idées donnés dans les différents ouvrages cités à mon passé difficile d'enfant extrêmement peu douée en musique, j'ai décidé de proposer à mes élèves un enseignement qui s'adapte aux 3 profils d'apprentissages connus afin de leur éviter de se retrouver, comme moi autrefois, perdue entre les notes et les paroles :

    - Auditif : il est facilement mis en avant en musique grâce aux écoutes musicales, aux chants ... Par l'écoute répétitive, l'analyse des tempo, rythmes ... les élèves auditifs trouvent rapidement dans la musique un refuge qui leur permet de développer leur profil d'apprentissage dominant. La musique est la discipline dans laquelle, très souvent, ils peuvent être valorisés, une discipline qui les motive.

    - Visuel : c'est, à mes yeux, le profil d'apprentissage le plus difficile à travailler en éducation musicale. Pour le moment, mes actions pédagogiques s'en limitent à donner parfois des couleurs aux notes (plutôt que de les laisser noires), dessiner les paroles en les représentant avec des bandes de couleurs ou en codant la chanson, ... De même, je "surjoue" énormément quand je fais musique avec mes élèves (comme le faisait finalement mon professeur de musique au collège : cela faisait rire la classe, mais sans cela, jamais je n'aurais retenu le peu que je sais encore aujourd'hui ! Merci à lui !) : les élèves visuels retiennent ainsi mes expressions faciales, les gestes que j'exagère pour mimer la musique ou mettre en scène les paroles ...

    - Kinesthésique : C'est le profil d'apprentissage le plus répandu parmi les élèves en difficulté et c'est aussi celui qu'il me parait logique de travailler quand on parle d'éducation musicale ! Quand, comme moi, on n'aime la musique mais qu'on ne sait pas en jouer et qu'en plus on chante comme une casserole, que peut-on faire pour profiter de sa passion ? On bouge ! On danse ! On tape du pied ! On tape des mains ! On saute ! On fait n'importe quoi qui nous donne le sourire et qui nous permet de nous épanouir dans ce langage qu'on ne maitrise pas en profondeur mais qui résonne en nous sans qu'on puisse vraiment dire pourquoi ! Quand on fait musique dans ma classe, on bouge les tables, les chaises, on se met en rond et ... on danse ! On utilise la portée sensorielle faite maison, les élèves recherchent des gestes à associer aux paroles pour créer une sorte de chorégraphie qui leur permet de retenir dans un premier temps, l'idée générale du texte puis, par la répétition et l'entraînement, les paroles elles-mêmes.

    Cette année, j'ai décidé de réaliser un petit livret pour chaque chanson apprise. Ce guide d'aide à la mémorisation et placé au centre d'écoute et contient :

    - les paroles de la chanson

    - des symboles pour marquer les pauses

    - les images des gestes choisis par les élèves.

    Pour vous donner une idée de l'utilisation des profils d'apprentissages en musique, voici le premier livret de l'année portant sur la chanson de Claudio Capéo "Donne-moi ta main".

    Education musicale :

    Voilà où j'en suis dans ma réflexion sur l'enseignement de la musique. Je suis toujours en recherche sur ce sujet et, si jamais vous avez des pistes de réflexions, des lectures à me conseiller ou des techniques qui ont fait leur preuve, n'hésitez pas à me les faire remonter. Je suis preneuse de tous les conseils qui me permettront de m'améliorer ! ;-)

     

     

     

     


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  • Au centre de création, les activités de Pixel Art reçoivent toujours un accueil très chaleureux. ;-) Cependant, il n'est pas facile pour tous les élèves de se repérer dans un quadrillage et de reproduire le dessin proposé, même si ils l'ont choisi et qu'ils ont à cœur de le terminer.

    Afin de ne pas décourager les élèves les plus en difficultés avec le repérage dans l'espace, j'ai mis au point un petit diaporama explicatif de la technique de reproduction d'un Pixel Art afin de couper l'activité en plusieurs étapes, ligne après ligne et case après case,  pour éviter la précipitation et leur permettre de réaliser leur œuvre au mieux.

    Dans ce diaporama, vous trouverez les différentes étapes que je travaille avec mes élèves pour reproduire un Pixel Art avant de les lancer en autonomie sur l'activité.

    Vous y trouverez également différentes grilles de reproduction :

    - deux grilles (carrés de 30 et 50 carreaux) dont les lignes et les colonnes sont numérotées afin de simplifier la tâche aux élèves en difficulté

    - les deux mêmes grilles mais non-numérotés afin de permettre aux élèves ayant plus de facilités avec le repérage spatial de reproduire leur Pixel Art sans aide. (Libre alors à eux de numéroter ou non les cases. ;-))

    Reproduire un Pixel Art

    Concernant les modèles à reproduire, j'ai compilé dans un PDF des dessins trouvés sur le réseau social Pinterest (mais que je ne peux pas vous diffuser par cybercourtoisie car je ne suis pas l'auteur de ces dessins ;-)).

    Le stock de ma classe croulera bientôt sous encore plus de Pixel Art mêlant Princesses Disney, Avengers, droïdes de Star Wars et autres héros de jeux vidéos ! De quoi ravir mes loulous ! (... et moi, oui, javoue !)

    Voici pour les intéressés quelques liens vers des sites et blogs qui pourront satisfaire vos envies de Pixel Art :

    - Le blog de Maisquefaitlamaitresse : ici

    - Le blog du cancre : ici

    - Le blog des rusés : thème Halloween ici


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  • Depuis que je me suis lancée dans l'étude des Octofun, j'ai "analysé" ma classe et mes centres sous ce nouveau regard.

    Le constat de départ

    J'ai donc voulu voir si j'offrais dans ma classe suffisamment d'activités pour développer tous les Octofun. Et le constat a été criant de désolation pour moi :

    Mélofun était délaissé !

    Les clochettes musicales

    Certes, l'éducation musicale fait partie de mon emploi du temps, mais peut-on réellement réduire le développement de cette intelligence à l'apprentissage de quelques chants et à l'étude des familles d'instruments ?...

    Il me fallait donc lui faire une place à lui aussi, dans l'intérêt de mes élèves.

    Oui mais voilà ... Je n'y connais rien  en musique ! Mais quand je dis rien ... c'est RIEN !

    Il me reste quelques vagues souvenirs de ce que j'avais appris au collège entre deux mélodies de flûte mais cela reste très très TRÈS léger ! Alors comment faire ? ...

    Montessori, à ma rescousse !

    Et bien, comme d'habitude, j'ai cherché sur le net et j'y ai découvert cet article du blog Montessori... mais pas que ! qui présente des clochettes musicales avec un potentiel d'exploitation pédagogique incroyable.

    Ces clochettes étaient LA solution (ou en tous cas une partie ...) !

    Les clochettes musicales

    8 clochettes à doigts, chacune d'une couleur différentes, chacune produisant une note de musique différente

    Bref, du rêve en barre !

    (Mais le pire dans cette histoire, c'est que ces clochettes je les connaissais déjà car je les avais dans ma classe unique de maternelle il y a quelques années ... Et je n'y ai pas pensé toute seule ... Aurel' dans toute sa splendeur ! -_-)

    Il fallait à présent se procurer ses clochettes pour faire entrer concrètement mes élèves dans l'analyse et la composition musicale, en classe entière, en demi-classe et dans les centres !

    A la recherche des clochettes

    Les clochettes à doigts présentées sur le blog cité plus haut ne sont malheureusement plus produites. Je les ai cherché via internet dans le monde entier, allant même vérifier dans mon magasin de jouets allemand préféré, mais RIEN ! J'ai donc fini par me résoudre à faire mon deuil et à chercher des solutions proches.

    La marque VILAC qui fabrique ces clochettes à doigts produit également des clochettes à main (comme celle du St Nicolas, du Père Noël ... :-D). Par souci d'économies financière, j'ai préféré voir si d'autres marques en produisaient aussi. Après un petit sondage sur Instagram et Facebook, j'ai obtenu plusieurs autres adresses où me procurer ce genre de cloches musicales dont celle de la chaîne de magasins Nature&Découvertes (qui a un rayon Montessori très bien fourni et qui a su me convaincre ! ;-) ).

    Voici donc les clochettes à main qui feront leur entrée dans ma classe (et dans celles de mes collègues si elles le souhaitent) dès septembre (si mes enfants acceptent de me les rendre ... ;-p) :

    Les clochettes musicales

    Les clochettes musicales

    Les idées d'exploitation en classe

    Le blog "Montessori ... mais pas que !" propose des activités compréhensibles pour une maîtresse non-musicienne comme moi ;-) avec du matériel de manipulation prêt à être imprimé, découpé, plastifié ! (Mille merci pour ces merveilles <3)

    Les clochettes musicales

    Ces activités sont tout à fait transposables dans une classe fonctionnant en centres d'autonomie ! Je compte, après une exploitation en classe entière ou demi-classe (à voir ...) et quelques mini-leçons préalables évidement, laisser les clochettes et leur tapis "portée sensorielle" (que j'espère créer très vite ;-)) à disposition des élèves ce qui leur permettra de découvrir les notes, leur son, leur ordre sur une portée pour recomposer une mélodie et même pourquoi pas, à terme, composer leurs propres créations sonores.

    Le centre d'exploitation des clochettes

    Je compte développer ses activités autour des clochettes musicales au centre de création.

    Jusqu'ici, quand je parlais de ce centre, je fusionnais d'idées en lien avec les arts visuels. Mais, une fois tout ce questionnement au sujet de Mélofun réalisé, il m'est apparu comme une évidence que j'avais raté quelque chose d'essentiel !

    La musique, c'est aussi de la création !

    Pourquoi cette idée ne m'a-t-elle pas effleuré l'esprit avant ? Comment ai-je fait pour ne pas voir que l'éducation musicale n'était pas présente dans les centres ? Je n'ai pas de réponse précise à ces questions et préfère me rassurer en me disant que j'ai changé tellement de choses dans mon enseignement en si peu de temps que je n'ai pas pu tout remarquer.

    Maintenant que la réflexion est lancée, je vais m'atteler à cette tâche et donner à Mélofun la place qu'il mérite, au milieu des autres membres de sa famille afin de permettre au petit Mozart qui sommeille en mes élèves de se révéler !

    (Par contre, je préviens de suite : si c'est un JUL qui sommeille en eux, je remballe tout DIRECT !)

    ;-p

     

    Mise à jour du 08/08/2017

    Ma portée sensorielle est prête !!

    Après avoir récupéré ancienne une couverture de bébé qui trainait au fond d'un tiroir pour constituer le support de la portée sensorielle, je me suis rendue chez Mondial Tissu afin de me procurer :

    - 5 bandes de ruban noir pour les lignes de ma portée

    - 1 bande de ruban vert foncé pour construire la clé de sol (même couleur que la clochette qui correspond à la note SOL)

    - 1 bande de ruban vert clair pour construire la clé de fa (couleur correspondant à la note FA)

     Et voilà le résultat !

    Les clochettes musicales

    Les clochettes musicales

    Comme dirait la pub :

    "Une portée sensorielle : 1,77€ ... payé avec Eurocard Mastercard ...

    Apprendre la musique en autonomie : ça n'a pas de prix !"

    Conclusion : il est grand temps pour moi d'aller au lit ! ><


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