• Quand j'enseignais au CP, mes élèves étaient répartis en groupes selon les disciplines afin de permettre une différenciation rapide et efficace pour chacun, selon ses besoins mais aussi selon les objectifs des séances. Avec mes PS, j'ai souhaité mettre en place un système semblable.

    NB : Pour des raisons de droits d'auteurs, je ne pourrais pas vous partager les différents éléments crées pour ma classe en version "prêts à l'emploi". J'espère que cet article pourra malgré tout vous aider et vous inspirer. Merci de votre compréhension !

    Différencier sans s'épuiser en maternelle

     

    J’ai pu tester et utiliser plusieurs systèmes de gestion de l'hétérogénéité au sein de mes classes et au fil des ans, jusqu'à trouver celui qui me convenait le mieux : les portes-clés.

     

    Mais sur les portes-clés, il y avait des lettres, des pictogrammes, un tableau à double entrée, etc ... Autant de freins à l'utilisation de ce système par des enfants de 3 ans qui sont non seulement non-lecteurs mais qui découvrent aussi la vie en collectivité, le système scolaire, le rôle d’élève et j’en passe. Il me fallait donc trouver une autre organisation pour adapter ce système qui me convenait vraiment et me permettait de gagner un temps considérable pour être pleinement disponible pour les apprentissages !

     

    J'ai donc opté pour un système basé sur l'affectif.

    Je savais qu’en passant par là, les enfants se prendraient vite au jeu et un rythme serait facilement pris par tous.

    J’ai donc misé sur un personnage que mes élèves adorent et câlinent fréquemment : notre mascotte de classe, Kimi la souris.

     

    Mon idée de base était de confectionner à chaque élève SA Kimi, faite avec des éléments précis qui détermineraient ses différents groupes d’activités (hétérogènes ou homogènes).

     

     

     

    Etape 1 : Réalisation des éléments visuels

    Différencier sans s'épuiser en maternelle

     

    Pour pouvoir mener mon idée à bien, j’ai dû redessiner Kimi en différents éléments : chaussures, couvre-chef, accessoires … que j’ai colorié de différentes façons pour multiplier les possibilités de constitution des groupes.

    J'ai donc d'abord retravaillé les dessins de Kimi sur l’application
    Procreate (merci à m formatrice à distance @un_tour_en_ulis_ pour ses précieux conseils !).

     

    Je voulais pouvoir disposer de chaque élément séparément (visage, casquette, parapluie, seau, etc ...).

    J’ai aussi dessiné d’autres éléments que je n’ai pas encore utilisé car je n’en ai pas l’utilité actuellement mais qui me permettront de pouvoir adapter le système en cas de nécessité.

    Différencier sans s'épuiser en maternelle

     

     

     

    Etape 2 : Association des éléments aux disciplines

    Différencier sans s'épuiser en maternelle

     

    Une fois les éléments dessinés et isolés, je les ai associés à des domaines d’enseignement en y accordant des images qui me « parlaient » (parce que si les élèves s’y retrouvent c’est bien, mais si la maitresse aussi c’est pas mal non plus … lol).

     

    Par exemple :

     

    -         - Les parapluies indiquent le groupe de langage des élèves : L’image mentale utilisée pour faire comprendre l’idée est « Il pleut des mots oranges / violets …».

     

    -         - L’accessoire tenu par Kimi indique le groupe de motricité fine des enfants. Ils ont été choisi dans une idée de progression des gestes moteurs :

     

    o   Le ballon symbolise la saisie à deux mains

     

    o   Le sac à main est tenu à une main mais est fermé

     

    o   Le panier est lui aussi tenu à une main mais est ouvert donc Kimi doit être plus précise dans ses gestes pour en rien faire tomber

     

    o   Le seau se tient à une main, est ouvert mais permet surtout de construire des châteaux de sable. Il peut être rempli, renversé, etc … Les capacités motrices sont donc bien plus complexes.

     

    -         La couleur des bottes indiquent le groupe d’âge des élèves : c’est un élément qui permet de trouver une organisation rapide en début d’année, au moins le temps de bien connaitre les enfants.

     

    -         Le couvre-chef (casquette ou chapeau) indique les demi-classes hétérogènes

     

     

     

    Etape 3 : Conception des « Kimi » individuelles

     

    Une fois les illustrations réalisées, il m'a été possible de les associer entre elle pour créer une multitude de « Kimi ». Elle a sur elle tous les éléments permettant à l'enfant de trouver et rejoindre son groupe de langage, de motricité fine, etc ...

    Différencier sans s'épuiser en maternelle

     

     

    Pour que les enfants puissent « lire » leur Kimi, il fallait qu’elle soit à portée de leur main. Hors en PS, pas de trousse pour accrocher sa carte des groupes. J’ai donc opté pour des tours de cou que les élèves mettent le matin en arrivant. Il leur suffit de regarder leur étiquette pour voir s’ils ont l’élément que j’appelle dessus.

     

    Etape 4 : Apprendre à lire et comprendre sa Kimi

    Différencier sans s'épuiser en maternelle

     

    Pour faciliter l’utilisation des cartes, j’ai mené des ateliers de lecture en classe et en salle de motricité.

     

    J’ai par exemple disposé des tapis au sol et y collant un élément (casquette sur l’un, chapeau sur un autre …) et en disant que c’était des bateaux ou des avions pour que Kimi puisse partir en vacances.

    Leur tour de cou contenait ainsi une « carte d’embarquement » pour monter sur le bon "véhicule". Je demandais alors aux enfants de rejoindre celui que leur Kimi devait prendre en vérifiant leur étiquette.

     

    Il a vraiment suffi de très peu de temps pour qu’ils comprennent le principe et pour que ce jeu devienne finalement une routine de gestion de classe efficace.

     

    Une fois ces séances menées, j’ai modifié les étiquettes d’appel : j’ai passé la photo des enfants du recto au verso pour la remplacer par leur prénom et leur Kimi. Ils devaient bien sûr retrouver leur prénom puis aller placer leur Kimi sous le bon élément (parapluie rose, orange …).

     

    Ainsi les enfants jouaient et manipulaient leur Kimi quotidiennement et ils ont retenu leurs groupes d’appartenance. Ils se passent désormais tous des tours de cou sans souci. Ces derniers ne leur sont redonné que quand les groupes se réévalués et donc modifiés. Les habitudes étant alors changées, les cartes sont refaites et les tours de cou remis le temps que chacun consolide ses nouveaux repères.

     

     

    Etape 5 : La gestion des groupes au quotidien

    Différencier sans s'épuiser en maternelle

     

    En PS, nous sommes plusieurs adultes à intervenir auprès des enfants (PE, ATSEM, assistante d'allemand...).

     

    Afin que chacune de nous puisse s'y retrouver, la constitution des groupes est transmise et affichée au tableau près du cahier journal.

     

    Il nous suffit de dire aux enfants « Je vais faire une activité avec les enfants dont la Kimi porte un ballon » pour voir les enfants désignés arriver.

     

     

     

     

    J’avoue qu’en apprenant en juin que j’allais avoir une classe uniquement constituée de "Petits" j’ai eu un gros coup de stress. Je ne les voyais pas capable d’être aussi autonomes et responsables dans leurs apprentissages en étant jeunes. Comme pour mes CP, il y a 8 ans, je me suis trompée ! L’enseignement explicite m’a une nouvelle fois prouvé son efficacité : Rien n’est impossible si on fait les choses en douceur et que les élèves comprennent « pourquoi » et « pour quoi » on met tout cela en place dans la classe. 

     

     

     

     

     

     

     


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  • La rentrée 2020 a été plein de surprises de toutes sortes. Dès les premiers jours de classe, il m'a fallu revoir l'organisation que j'avais jusque là en terme de différenciation pédagogique et de gestion des niveaux de chacun dans de nombreuses disciplines afin de pouvoir adapter les apprentissages au maximum (mais sans m'épuiser pour autant). J'ai donc opté pour un nouveau système de gestion de l'hétérogénéité des niveaux : les porte-clés des groupes.

     

    Flashback : Comment c'était avant ?

    Jusqu'à cette rentrée, j'utilisais essentiellement le tableau de programmation pour différencier au sein de ma classe, lors des temps de travail guidé.

    Le tableau de programmation me permettait de faire apparaître clairement aux élèves :

    - deux groupes hétérogènes

    - jusqu'à 4 groupes homogènes (pour une ou deux disciplines maximum)

    La tableau de programmation : 1 seul outil, des possibilités multiples

    Si ce fonctionnement était efficace les années précédentes, il s'est avéré être bien insuffisant pour cette rentrée 2020.

    "L'effet confinement" (expression que j'entends de plus en plus) s'est rapidement fait ressentir sur le niveau des élèves dans les différentes disciplines.

    Loin de juger ce qui a été fait dans les foyers durant cette période aussi inédite que complexe à gérer pour tous (ma famille comprise !! ;-)), le fait est que les différences de niveaux entre les élèves sont très importantes et extrêmement variables selon les disciplines.

    Afin de pouvoir m'adapter du mieux possible à chacun d'eux (mais aussi pour m'éviter de m'épuiser sous le poids du travail ou même de perdre la raison !), je DEVAIS changer de système de gestion de l'hétérogénéité des niveaux au sein de ma classe.

     

    De quoi avais-je besoin ?

    Il me fallait trouver un système qui me permette à la fois :

    - de conserver le système de demi-classes hétérogènes que j'apprécie pour les temps de travail collectif dans des disciplines comme les langues vivantes, QLM, etc ...

    - de différencier par groupes de niveaux (ou de besoins, en fonction des objectifs et matières) dans 3 disciplines principales (graphisme, lecture, maths) tant les niveaux sont variés et variables.

    - de le modifier facilement : en effet, les élèves avancent et progressent au fil de l'année. Ils risqueront donc fortement de changer de groupes en cours d'année.

    Un cahier des charges court mais complexe à mettre en œuvre.

    Surtout avec des CP (ce qui élimine tous les fonctionnements nécessitant de la lecture car mes élèves sont non-lecteurs - en début d'année en tous cas).

    Si constituer les groupes n'a pas été très compliqué, un problème s'est vite poser :

    Comment mettre un place un fonctionnement qui soit lisible rapidement et efficacement par les élèves ?

    Une solution a été très vite envisagée et tout aussi vite rayée de ma listes d'idées : l'affichage collectif.

    Faire apparaitre la constitution des groupes sur un affichage de classe aurait engendré des "bouchons" pour le consulter et, donc, une perte de temps lors de la mise en place des groupes à chaque changement de constitution.

    Je me suis alors orientée vers une solution plus "individuelle" où chacun disposerait de ses différents groupes de travail. Ainsi, l'élève ne risque ainsi pas de s'éparpiller ou de se perdre dur un affichage collectif.

     

    Les cartes de groupes : une première ébauche de solution

    J'ai créé dans un premier temps des "cartes de groupes" que les enfants gardaient sur eux grâce à un tour de cou.

    Sur la carte, figurait :

    - le nom de l'élève ainsi que le petit avatar qu'il s'était choisi en début d'année (dans un kit que j'avais trouvé sur TPT il y a quelques années)

    - ses 3 groupes (homogènes) d'appartenance avec :

             - une lettre pour désigner leur groupe de lecture

             - une couleur pour désigner leur groupe d'écriture (la couleur du cahier utilisé pour s'exercer en fait)

             - un chiffre pour désigner leur groupe de mathématiques

    Les portes-clés de groupes, une nouvelle façon de différencier

    "Mais comment cela se passait concrètement en classe ?"

    Le matin, les élèves s'installaient où ils voulaient (durant le temps de l'accueil échelonné) pour faire les rituels d'accueil.

    Une fois que la sonnerie retentissaient, je disais quel groupe devant venir s'installer au centre guidé pour démarrer la journée. Si j'appelais le groupe A, tous les élèves ayant un A sur leur carte de groupe devaient venir au centre guidé. Nous changions les groupes ensuite. Idem pour l'écriture et pour les maths.

    Les avantages étaient que les élèves les avaient toujours sur eux, pouvaient les consulter rapidement et elles étaient faciles à modifier en cas de changements de constitution des groupes (on refait la carte, on l'imprime, on perfore, on remet sur le tour de cou et c'est reparti pour un tour !).

    L'inconvénient a très vite été mis en mots par les élèves : le tour de cou c'est gênant ! Il traînait toujours sur leur table quand ils faisaient des travaux de groupes ... ils devaient les enlever pour aller en récré et penser à les remettre pour revenir en classe ... les cartes se déchiraient ...

    Bref, si le fonctionnement était compris et fluide, il fallait une autre organisation matérielle pour qu'il soit non seulement efficace mais aussi pratique pour les élèves !

    De plus, un autre souci se posait quand j'appelais le groupe A ... Les élèves ne savaient pas s'il s'agissait du groupe A affiché sur le tableau de programmation ou de celui affiché sur leur carte pour le français. Il me fallait donc trouver aussi un 4ème moyen de distinction de groupes ... (Et j'aurais pu y penser bien plus tôt mais bon ... tant pis pour moi  !).

     

    Les porte-clés de groupes : le meilleur compromis

    En fouinant sur internet, j'ai trouvé une solution pas trop coûteuse qui me permettrait de rempli mon cahier des charges en résolvant les soucis soulevés par l'expérience "cartes de groupes".

    J'ai en effet trouvé sur un site de vente, des petits portes-clés en plastique permettant de glisser une petite photo dedans.

    J'ai donc décidé d'en commander afin d'y glisser les cartes de groupes (dont j'ai réduit le format pour le coup) et de l'accrocher à la trousse des élèves (outils qu'ils ont - très souvent - avec eux en classe ...).

    Cette solution m'a permis de résoudre le problème du "tour de cou gênant".

    Les portes-clés de groupes, une nouvelle façon de différencier

     Pour les intéressés, je vous glisse un lien vers des portes-clés semblable ICI. Ceux que j'avais pris ne sont plus disponibles mais ceux-ci sont quasi identiques à la différence qu'ils sont rectangulaires et non carrés. ;-)

    Pour solutionner le problème du nom des groupes, j'ai décidé de ne plus nommer mes groupes hétérogènes A et B (afin de ne conserver les lettres que pour désigner les groupes homogènes de lecture) mais de leur donner plutôt un nom d'animal marin (en lien avec notre projet annuel autour du Vendée Globe et des océans).

    Les groupes hétérogènes s'appellent donc les "tortues marines" et les "poissons clowns" (ou plutôt les "Samy" et les "Némo" car les élèves préfèrent ;-)).

    Les portes-clés s'organisent donc de la même manière que les cartes de groupes à la différence que, sur leur recto figure (en plus du nom et de l'avatar de l'élève) le dessin du groupe hétérogène de l'élève.

    Les portes-clés de groupes, une nouvelle façon de différencier

    Pour faciliter l'appel des élèves au centre guidé, j'ai créé une petite étiquette aimantée pour chacun des groupes.

    Les portes-clés de groupes, une nouvelle façon de différencier

    Ces étiquettes sont rangées sur le néon du tableau.

    Lorsque j'ai besoin qu'un groupe vienne s'installer au centre guidé pour travailler avec moi, je place l'étiquette du groupe concerné sur le tableau. Les élèves ont désormais pris l'habitude de ne plus regarder le tableau de programmation (accroché sur la porte d'entrée de la classe) mais plutôt le tableau de la classe car c'est là que figure le nom du groupe qui va commencer à travailler avec moi.

    Si ce nom de groupe figure sur le porte-clés de leur trousse, ils s'installent alors aux tables devant le tableau. Autrement, ils se rendent aux centres pour réaliser leurs activités autonomes avec un de leur camarade.

    En fonction de la discipline, de la notion abordée, de l'activité ou autre, je peux choisir de travailler avec des groupes hétérogènes ou des groupes homogènes. A moi de voir ce qui sera le plus pertinent pour les élèves et les apprentissages. Quoi que je choisisse de faire, je sais que je n'aurais pas à perdre du temps pour l'appel car les élèves ont toutes les informations sur eux. (C'est déjà un luxe en soi !)

     Concernant le besoin de faire évoluer la constitution des groupes, ces portes-clés sont sensés ne plus pouvoir s'ouvrir une fois fermés.

    MAIS  ...

    En glissant une lame très fine (couteau ou cutter) dans la fente du porte-clés et en faisant levier, la petite fenêtre s'ouvre plutôt facilement ce qui me permet de changer la carte de chaque élève quand c'est nécessaire (ce que j'ai d'ailleurs déjà fait pour la P2 qui approche à grands pas ;-)).

    Ce fonctionnement a été testé et modifié au cours des 7 semaines de la période 1 et nous satisfait totalement mes élèves et moi.

    Reste à voir s'il sera toujours pertinent et efficace au fil de l'année en fonction des progrès des élèves et des conditions sanitaires qui changeront peut-être ... (mais espérons que non !!)

    J'espère que ces explications vous seront suffisamment claires et qu'elles pourront vous servir ou vous inspirer afin de vous faciliter la gestion des groupes de niveaux / besoins dans votre propre classe. Si jamais vous avez d'autres idées pour améliorer le système, n'hésitez pas à les indiquer en commentaires. ;-)

     

     

    Ajout du 28/10/2020 : Pour les collègues intéressés, je vous laisse ICI la trame modifiable des cartes de groupes des élèves (version tour de cou et version porte-clés carré).


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  • Comme je vous en parlais dans l'article sur mes réflexions autour de la classe flexible et du protocole sanitaire, j'ai choisi de créer cette année des kits individuels pour mes élèves afin de pouvoir faire face à toute éventualité. Voici donc un petit article pour vous présenter ce le contenu de ces kits.

    "La mise à disposition d’objets partagés au sein d’une même classe ou d’un même groupe constitué (ballons, jouets, livres, jeux, journaux, dépliants réutilisables, crayons, etc.) est permise."

    D'après le dernier protocole, les élèves pourront donc utiliser du matériel commun de manipulation.

    Malgré cela, dès le mois de juin, j'ai choisi de créer des kits individuels et nominatifs que les élèves utiliseront dès la rentrée.

    Ainsi, dans le cas où un reconfinement, même partiel, redeviendrait d'actualité, ils disposeraient tous du matériel nécessaire pour travailler chez eux facilement. 

    Chaque élève disposera de deux kits à son nom : un des mathématiques et un de lecture.

    Celui de mathématiques contiendra des Noums (petits personnages de notre méthode de mathématiques) au nom de l'enfant. Ce kit sera ensuite enrichi par des jetons et/ou des petits cubes selon les besoins de chacun.

    Celui de lecture contiendra les différentes cartes "lettres" et "sons" de la méthode Aloé qui sera notre base de travail à ma collègue et moi-même cette année.

    Les kits de manipulation individuels

    A l'heure actuelle, les deux kits sont mélangés dans une seule et même pochette nominative car je ne dispose pas encore de toutes les boites de rangement nécessaires.

    En effet, les kits seront rangés dans des boites d'allumettes, elles-mêmes apportées par les familles à la rentrée des classes. Chaque boite sera alors recouverte d'une étiquette permettant de savoir de quel kit il s'agit et à quel élève il appartient.

    Les kits de manipulation individuels

    Afin d'anticiper les "Maitreeeesssse ! La boite elle est sortie de l'étuiiii ! J'arrive pas à la remeeeeettre !", j'ai bidouillé une petite cale sur la boite "test". Un 3 coups de cutter et un petit pliage vers le bas, la boite se retrouve arrêtée avant de sortir totalement de l'étui. ;-)

    Les kits de manipulation individuels

     

    NB : Cet article sera mis à jour à la rentrée, une fois que les kits seront mis en place.


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  •  La fin d'année approchant à grand pas, il est l'heure de se plonger dans les commandes et la préparation de l'année prochaine. Suite aux récents évènements, les outils des élèves pour l'an prochain ont été choisis avec un regard différent des années passés ...

    2019-2020 aura été l'année la plus riche en rebondissements depuis le début de ma carrière.

    Entre confinement, enseignement distanciel, enseignement présentiel, classes virtuelles ... Les adaptations auront été nombreuses et certains outils et méthode ont montré leurs limites.

    Pour l'an prochain, avec ma collègue, nous avons donc opté pour des outils de travail en nombre réduits afin de nous simplifier un peu la vie si jamais nous nous retrouvons de nouveaux à devoir mener de front un enseignement hybride.

    Outils des élèves pour 2020-2021

    Outils des élèves pour 2020-2021

    NB : Pour en savoir plus sur la méthode Aloé 2, rendez-vous sur le blog d'Augabo, "Ma classe e-nove". Merci à elle pour nos nombreux échanges sur le sujet !

    Outils des élèves pour 2020-2021

     

     

    Outils des élèves pour 2020-2021

     

     

    Outils des élèves pour 2020-2021

     

     

    Outils des élèves pour 2020-2021

     

     

    Outils des élèves pour 2020-2021

     

    Outils des élèves pour 2020-2021

    Outils des élèves pour 2020-2021

     

     

    La quantité de supports a été considérablement réduite de manière à permettra un stockage différent si besoin.

    Si le stockage en caisse sera de nouveau possible en septembre, tant mieux ! Tout sera rangé comme expliqué ICI.

    Si, malheureusement, le rangement individuel reste de rigueur, il s'organisera comme suit :

    - Dans le sac des élèves : le cahier de liaison et la classeur de code

    - Dans un tiroir individuel : les cahiers d'apprentissage et d'entraînement, le classeur scientifique et culturel, les deux supports édités (qui sont fins !).

    Dans cette éventualité aussi, les élèves disposeront dans leur tiroir individuel de petites boites de rangement (type boites d'allumettes) permettant de ranger du petit matériel de manipulation mathématiques (jetons, cubes ...), des étiquettes lettres/mots ou tout autre support de manipulation qui pourrait leur permettre de travailler en autonomie et d'avancer à leur rythme.

    Bref, je ne dirai "adieu" à RIEN et m'adapterai à TOUT ! ;-)

    Le cahier de réussites et de progrès étant pour le moment prévu uniquement en version numérique (en attendant des informations précises au sujet de la rentrée qui pourront peut-être permettre la mise en place efficace d'un support papier, il sera stocké sur ma tablette personnelle.

     

    Cet article risquera fort d'être modifié avant la rentrée afin de vous apporter plus de détails ne fonction des informations qui nous parviendront durant l'été. J'espère malgré tout qu'il pourra vous servir, vous inspirer et vous aider à vous projeter dans une nouvelle année scolaire encore pleine d'incertitudes.


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  • Suite à la story Instagram qui montrait comment, après moultes péripéties, j'ai réussi à assembler les cahiers de progrès de mes élèves, vous avez été nombreux et nombreuses à m'écrire pour en savoir plus sur la nouvelle version de cet outil. Voici donc sa petite histoire ... ;-p

    Avant toutes choses, je tiens dès maintenant à préciser que je n'ai aucun mérite le concernant car il n'est que le "combo" de deux cahiers de progrès déjà existants sur le net.

    Cet été, j'ai souhaité prendre le temps de refaire entièrement le cahier de progrès de mes élèves.

    Après les étiquettes qui m'ont fait perdre tous mes moyens il y a deux ans, celui que j'avais mis au point l'an dernier me plaisait bien mais avait deux inconvénients finalement :

    - il était très gros et donc lourd à gérer tant pour les élèves que pour moi

    - en terme de validation, il ne proposait finalement que "acquis" et "non acquis", sans nuances aucune, ce qui ne m'a pas plu.

     

    Je suis donc partie à la recherche d'une meilleure solution et j'ai finalement décidé de réunir en un seul cahier de progrès, deux fonctionnements qui avaient leurs avantages et leurs inconvénients chacun mais qui me plaisaient beaucoup tous les deux !

    Bref, comme d'hab, j'ai fait une petite tambouille. ;-p

     

     

    La jauge de Maitresse Sev

    Tout d'abord, en terme d'évaluation, j'ai choisi d'opter pour la jauge de Maitresse Sev.

    Dans sa version du cahier de progrès, chaque compétence est accompagnée d'une jauge (un peu comme celle de la batterie d'un ordinateur ou d'un téléphone portable) que l'élève colorie au fil de ses progrès.

    Ainsi l'élève pourra toujours colorier la première case d'une compétence, ce qui signifie que, à défaut d'avoir été maitrisée, la compétence a au moins été découverte par l'enfant.

    Mais c'est encore Maitresse Sev qui vous en parlera le mieux.

    Cliquez sur l'image pour en savoir plus !

    La recette du nouveau livret de progrès

     

    Les vignettes de Graines de livres

    Si la jauge de Maitresse Sev était exactement ce que je recherchais, la présentation générale du livret me convenait moins pour mes CP.

    Je trouvais que la quantité de texte visible sur chaque feuille pouvait effrayer les plus jeunes et notamment ceux qui se trouvent en difficulté avec l'écrit. Cela risquait du coup de compliquer fortement le remplissage du livret de progrès pour mes petits loulous encore novices dans leur rôle de lecteur.

    Je souhaitais donc mettre en place une présentation qui limiterait cet effet "impressionnant" du texte.

    Et après de nombreuses recherches, c'est chez Graine de livres que j'ai trouvé une présentation qui m'a directement plu et que j'ai trouvée de suite très pertinente pour des CP.

     

    Afin d'adapter son cahier de progrès à ses cartes d'apprentissages, elle a opté pour une présentation en petits tableaux, bien aérée.

    Cette présentation m'a de suite fait penser à une bande dessinée : elle est composée de petites vignettes incluant chacune une zone de texte précisant la compétence visée.

    Pour découvrir ce super travail et l'organisation propre à Graines de livres rendez-vous dans l'image. ;-)

    La recette du nouveau livret de progrès

    La combinaison des deux

    En résumé, j'ai repris la présentation générale de Graines de livres en supprimant ses 5 cases d'évaluations pour les remplacer par une combinaison de 4 cases qui reprendrait ainsi le fonctionnement d'évaluation de Maitresse Sev.

    Un peu de ci, un peu de ça, et PAF ! ça a fait des Chocapic !! ... Ah non ! Pardon, ça a fait mon livret de progrès !

    La recette du nouveau livret de progrès

     

    J'ai choisi de faire figurer dans ce livret de progrès toutes les disciplines enseignées afin que le support puisse être complet pour les parents et pour qu'il puisse correspondre à mon propre fonctionnement.

    Les pages EPS, QLM, Anglais ... ne comportent ainsi que les compétences que je travaille au CP (dans le respect de l'organisation de cycle de mon école). L'ensemble des compétence a de son côté été codé de manière à ne pas nécessiter une organisation de cycle. Chacun peut ainsi le mettre en place dans sa classe sans avoir besoin que son collègue reprenne la suite l'an prochain. (Pensée pour les collègues de RPI qui m'avaient écrit ;-)).

    Concernant les compétences de maths et de français, celles de Graines de livres étaient déjà très bien pensées, claires et  concises. J'en ai donc repris souvent la formulation mais en ai malgré cela ajouté ou modifié certaines qui ne me convenaient pas ou me manquaient personnellement.

    J'ai aussi choisi d'ajouter des pages entièrement vierges en terme de compétences. Elles sont titrées "Mes objectifs personnels" et me permettront d'aller un peu plus loin dans la personnalisation des apprentissages et dans la différenciation. Je n'aurais qu'à les compléter avec l'élève pour lui créer un objectif spécifique à viser ce qui pourra, je pense, être plutôt pertinent en terme de gestion des comportements. ;-)

    Pour que les élèves puissent s'y repérer facilement, chaque page reprend la couleur et le pictogramme de la discipline et/ou du centre d'autonomie associés. Ainsi, même s'ils sont encore non-lecteurs en début d'année, tous les élèves pourront l'utiliser et le compléter seuls le plus rapidement possible.

     

    En ce qui concerne le format, j'ai imprimé le document en mode livret 2 feuilles par page. Ainsi les élèves dispose d'un support facilement manipulable pour leur petites mains. La page de garde a aussi été imprimée ainsi sur une feuille A4 puis plastifiée pour servir de couverture rigide au cahier. De plus, dans ce format, Les cases de validation ont les bonnes dimensions pour être coloriées d'un simple coup de surligneur (ce qui est un détail non-négligeable en terme de gain de temps quand on est à la bourre pour rendre les livrets aux familles ;-p #casentlevecu).

    La recette du nouveau livret de progrès

     

    Voici donc le rendu final de cette fusion ;-)

    La recette du nouveau livret de progrès

     

     

    En conclusion, ce cahier de progrès (même s'il vous a beaucoup plu sur IG) est loin d'être "le mien". Le plus dur du travail a clairement été fait en amont par nos deux supers collègues blogueuses que je remercie du fond du cœur pour leurs idées et leurs partages.

    #ensembleonvaplusloin

     

    _____________________

    Ajout

    Etant donné le nombre important de mails que j'ai reçu dernièrement à ce sujet (si bien que je n'arrive plus suivre et répondre à tout le monde), j'ai pu comprendre que vous étiez nombreux à avoir adopté l'utilisation des petits pictogrammes des centres dans vos classes.

    Voici donc, afin de faciliter la vie des collègues pratiquant les centres d'autonomie (et afin de me faire gagner du temps aussi, j'avoue !) une version avec les pictogrammes que vous pourrez agencer selon vos propres progressions de cycle et votre propre code couleur de discipline ou de correction.

     


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