• Le programme de la discipline Questionner le monde implique d'amener les élèves à explorer quelques modes de vie des hommes et  des femmes, et quelques représentations du monde. Dans mon école, avec les CP, nous abordons ce sujet à travers la découverte de différentes écoles autour du monde. Pour le faire, j'utilise différents supports et documents que j'ai cette année synthétisé en un livret pour tout regrouper et permettre aux élèves de pouvoir plus facilement comparer les modes de vie d'écoliers du monde.

    Le premier support que j'aime utiliser pour aborder ce sujet est le film "Sur le chemin de l'école".

    Etre écolier, ici et ailleurs

    Synopsis :

    Sur le chemin de l'école narre les histoires parallèles de 4 enfants des quatre coins du monde pour qui, aller à l'école est un véritable périple. L'envie d'accéder au savoir, d'avoir de meilleures conditions de vie que leurs parents, leur donne ce courage.

    Au Kenya, Jackson, 11 ans, doit marcher 15 km dans la savane et éviter les animaux sauvages comme les éléphants avec sa petite sœur.

    Dans les montagnes de l'Atlas, au Maroc, Zahira, 12 ans, rejoint son internat au terme de 22 km soit 4 heures de marche sur des chemins caillouteux.

    En Argentine, Carlos, 11 ans, traverse à cheval les plaines de Patagonie sur 18 km, avec sa petite sœur comme passagère.

    En Inde, Samuel, 13 ans, qui a perdu l'usage de ses jambes et des bras, est emmené à l'école par ses deux frères, qui poussent ou tirent son fauteuil roulant pendant 1 h 15 min sur des chemins à conditions difficiles.

     

    Pour le découvrir, rendez-vous par ici.

     

    Pour exploiter ce film en classe, j'ai pu utiliser les années précédentes les supports et projets proposés par :

    Etre écolier, ici et ailleursEtre écolier, ici et ailleurs

    (Que je remercie chaleureusement ici pour leurs partages !)

    ainsi que le jeu ci-dessous, proposé par France Télévision, très apprécié des élèves en utilisation collective.

    Etre écolier, ici et ailleurs

     

    Cette année, j'ai choisi d'ajouter l'étude de la vidéo "Mon école en Tanzanie" qui permettra de faire du lien avec le quotidien de Jackson, élève présenté dans le film cité précédemment.

    Etre écolier, ici et ailleurs

    Une séquence entière basée sur l'étude de cette vidéo est proposée sur Eduscol et un dossier pédagogique est également disponible sur Lumni. (NB : l'inscription est gratuite avec une adresse mail académique. Vous aurez ensuite accès à des tonnes de ressources pour des tas de sujets et, souvent, clés en main).

    La séquence évoque et montre en photos des documents à proposer aux élèves lors d'une recherche en groupe. N'étant pas disponibles sur le site, je les ai remis en page à ma façon pour pouvoir les utiliser avec ma classe. Je vous les mets à disposition ci-dessous ...

    Etre écolier, ici et ailleurs

    NB : Il existe d'autres épisodes de la série "Montre-moi ton école" (en Hollande, en Inde, Au Canada ...). Ces vidéos sont, comme les précédentes, disponibles sur Lumni.

     

    Afin de permettre à mes élèves de comparer plus facilement les modes de vie et de scolarisation des écoliers du monde, j'ai mis en page un livret (reprenant des éléments des divers documents cités et utilisés les années précédentes) permettant de tout regrouper et de leur proposer une trame identique à tous les enfants qu'ils découvriront.

    Il sera complété lors des séances de QLM et/ou lors des séances de production d'écrits qui permettront aux élèves de s'exercer doucement à la comparaison et à l'argumentation. ;-)

    Après une longue bataille avec mon PC, j'ai finalement réussi à mettre en ligne au format PDF ce livret qui, loin d'être parfait bien, pourra, j'espère, vous être utile !

    Etre écolier, ici et ailleurs


    29 commentaires
  • Comme je vous l'expliquais dans ce premier article, mes collègues et moi avons choisi de nous lancer dans un aménagement de l'espace-cour par "zonage" car c'est ce qui nous semblait (et nous semble encore à l'heure où j'écris ces mots mais peut-être que cela changera après expérimentation sur le terrain ;-p) le fonctionnement le plus rapide, facile et pratique à mettre en place avec un minimum d'investissement. Nous avons donc créer des zones de jeux. Lesquelles ? Pourquoi ? Comment ? Je vais tenté de tout décrire ici ..

     

    Du côté des adultes ...

    La cour de récréation est un espace de détente et de divertissement, certes, mais c'est aussi et surtout un espace faisant partie intégrante de l'école. Il est donc nécessaire de penser son aménagement en prenant cette fonction en compte.

    C'est ainsi un lieu que les enfants fréquentent sur leur temps scolaire et qui, tout comme la salle de classe, peut être considérée comme un "microcosme de la société". La mise en pratique des compétences vues et travaillées en EMC y a ainsi une place importante et y prend un sens tout particulier.

    De même, en partant du principe que la cour est un espace de défoulement et de divertissement, il est nécessaire d'y établir un aménagement permettant aux enfants de mettre à l'épreuve leur motricité, leur créativité mais aussi leur curiosité. Des disciplines comme l'EPS, les arts ou les sciences sous toutes leurs formes peuvent ainsi y prendre un tout autre sens.

    C'est avec cet envie de créer un lieu de "transdisciplinarité" que le plan de la cour a été repensé.

    Bien sûr, même si l'organisation générale a été pensée à partir des disciplines citées plus haut, cela n'engendre en aucun cas un "apprentissage exclusif" de ces disciplines sur le temps de la récréation. Ce temps et ce lieu restent simplement des moyens d'ancrage des compétences travaillées en classe dans une pratique proche du quotidien et des préoccupations des élèves une fois dehors : le jeu.

    Les volontés principales de départ étaient ainsi que ce nouvel aménagement permette aux élèves de :

    - prendre des décisions (seul et à plusieurs)

    - devenir plus autonomes (à la fois dans le choix des activités mais également dans leur mise en place et leur rangement)

    - être plus responsables (en apprenant à gérer les risques et la sécurité de leur personne mais aussi des autres)

     

     

    Du côté des élèves ...

    Si cette volonté d'aménagement est venue initialement des adultes de l'école, l'implication des élèves était nécessaire et indispensable pour qu'ils puissent s'approprier ce nouveau fonctionnement.

    Afin que cette cour qu'ils occupent chaque jour ensemble, soit LEUR cour, il est nécessaire de les amener à la penser eux-mêmes. Bien sûr l'enseignant reste un guide qui se doit d'alerter ses élèves, principalement sur des points de sécurité qu'ils pourraient oublier de prendre en compte, pris par le débordement d'idées et d'envies.

    Le tout est de ne pas vouloir réfuter ou imposer une idée mais d'éveiller les élèves à la réflexion et à l'esprit critique. Pas toujours facile à faire évidemment mais même les enseignants aussi peuvent encore et toujours s'améliorer donc, pas de stress surtout. ;-)

    Dans mon cas particulier, nous avons menés, mes CP et moi-même, plusieurs conseils de classe ayant pour thème "La cour de récréation".

    Les élèves y ont évoqué les points positifs et les points négatifs de leur cour avec les soucis qu'ils y rencontraient (la violence, l'ennui, le manque de jeux, les "mini-stades" de foot partout ne laissant pas de place aux élèves qui n'aiment pas cela ...). Ils ont ensuite émis des désirs et des envies comme par exemple l'installation de jeux avec toboggans, balançoires, etc ...

    Après avoir recueillis tous ces éléments, je leur ai proposé de revoir ensemble l'organisation de la cour. J'ai directement expliqué qu'il ne serait pas possible pour l'école d'investir dans des jeux aussi conséquents que ceux dont ils rêvent car le budget ne le permettait pas mais, qu'en revanche, il serait possible de peindre des choses au sol.

    Il n'a pas fallu longtemps aux élèves pour penser par eux-mêmes à créer des espaces de jeux différents. En effet, plusieurs élèves se sont manifestés en disant qu'à la récré ils voudraient avoir un espace "calme" pour lire, dessiner, etc ... Puis les idées d'activités ont fusées de tous côtés .Voici un petit aperçu des idées des élèves en photo (Attention, c'est un cliché vestige !! Pour moi, Vacances rime avec Rangement et Tri. Je vous présente donc ici LA seule fiche survivante de mes notes en conseils de classe, LA 678ème remise en page des idées des élèves pour m'y retrouver parce que pour les 677ème précédente j'avais écrit n'importe comment et je n'arrivais plus me relire, LA fiche rescapée avec ses ratures, ses fautes, ses couleurs rajoutées au fil des idées, ... que j'ai sauvé du tri sélectif rien que pour vous ... mais qui y est tout de même retournée depuis ! ;-p). 

    Choix et implantation des zones de jeux

    Toutes les idées ont été notées en vrac puis nous avons assemblé (moi sur ma fiche de notes et les élèves sur le tableau de la classe mais je n'ai pas pensé à prendre de photo de cette étape :-() ce qui pouvait aller ensemble pour créer une zone de jeu particulière. (Le détail des activités et du matériel par zone arrivera dès que possible, promis). Chacune sera signalé par une affiche spécifique.

    Voici celles que j'ai créé pour notre cour. Si jamais elles peuvent vous être utiles ... ;-)

    Les différents espaces de la cour

    Parmi toutes ces zones de jeux, certaines avaient été envisagées et anticipées par l'équipe (comme l'espace calme, l'espace jeux traditionnels ou l'espace jeux d'équipes par exemple) et d'autres viennent uniquement des élèves (comme l'espace spectacle qui a été demandé par des élèves aimant danser ou faire du théâtre, l'espace jeux de société par des élèves qui ont souhaité pouvoir profiter de la récré pour utiliser des jeux vus en classe ou à la maison, ...).

    Une fois les zones de jeux définies, il restait un point essentiel à la mise en forme de ce projet : fixer l'ensemble dans l'espace.

     

    Du côté de la cour ...

    Pour réaliser le plan, nous avons réfléchi aux "besoins" de chaque zone :

    - l'espace COURSE devait être long pour permettre des courses de longueur convenable mais ne pouvait pas être placé au milieu de la cour pour ne pas foncer dans les autres élèves, etc ...

    - l'espace JEUX D'EQUIPE devait être suffisamment grand pour tenir un match mais ne devait pas pour autant ne permettre de faire QUE du foot mais aussi d'autres sports, etc ...

    - L'espace SPECTACLE devait être (je cite) "un peu dans un coin pour pouvoir danser et faire des films tranquillement" ...

    - L'espace CALME et JEUX DE SOCIETE devaient être dans des zones assez silencieuses avec des tables pour dessiner, etc ...

    -L'espace CONFLIT devait être facilement accessible pour régler les problèmes de tout le monde, pas trop loin des maîtresses au cas où on aurait besoin de leur aide, etc ...

    - L'espace AMITIE devra permettre de goûter au calme tout en permettant de discuter avec les copains et le copines des cours Est et Ouest, etc ...

    - l'espace JARDIN devait être bien orienté pour que les plantes soient au soleil et loin des zones de jeux de balles pour éviter qu'elles n'écrasent les fleurs, etc ...

    - et, point essentiel, l'ensemble de l'aménagement doit permettre une surveillance efficace.

    Beaucoup d'éléments à prendre en compte quoi ...

    Ensuite, on regarde la cour ...

    Choix et plan des zones de jeux

    Et on se creuse la cervelle pour que tous les ingrédients (besoins, envies, possibilités, sécurité ...) de la recette "Aménagement) s'accordent, plaisent à un maximum de convives (élèves et enseignants) et que le plat tienne dans le seul Tupperware disponible dans le placard (la cour).

    Choix et plan des zones de jeux

    Choix et plan des zones de jeux

    Afin d'éviter des faire des articles trop longs (dit-elle après avoir pondu 236 lignes, 56 mots et 87 fautes d'orthographe ;-p) , je réserve la rédaction du détail de chacune des zones à un article ultérieur qui veillera à expliquer et expliciter le choix du lieu des zones ainsi que les activités proposées dans chacune d'elles.

    Pour le moment, sur le papier, tout semble tenir, être cohérent et répondre au cahier des charges.

    Reste à voir dans les faits et sur le terrain ...

    La question reste donc entière : Va-t-on se prendre un bon gros mur en pleine face ou pas ?

    L'avenir le dira ...


    5 commentaires
  • Après avoir longtemps réfléchi à l’aménagement de nos classes, mes collègues et moi-même avons décidé de nous lancer dans une réflexion plus poussée sur l’aménagement de la cour de récréation de notre école. Pourquoi ? Comment ? Avec quels moyens ? Je vais tenter de mettre un peu tout cela en mot ici afin que vous puissiez suivre ensuite le projet de A à Z dans cette nouvelle rubrique du blog réservée à la cour de récréation.

     

    La récréation, qu’est-ce que c’est ?

    Par définition, la récréation c’est un moment de délassement, de divertissement. C’est un temps de liberté accordé aux élèves pour qu'ils puissent se délasser.

    Mais c’est comme tout … Il y a la théorie et la pratique. La définition et le terrain.

    Parce que, en soi, pour offrir cette possibilité de délassement et de divertissement, il suppose que l’espace soit aménagé dans ce but.

    Or, la cour de récréation, autrement dit l’espace dédié à cette fonction de « re-création », c’est très souvent (mais pas toujours évidemment et heureusement !) une grande pleine de béton, teintée parfois quand on a un peu de chance de touches de vert et de brun grâce à quelques arbres plantés de ci, de là. C’est en tous cas cela dans mon école et dans bon nombre d'autres que j'ai connu au fil de ma carrière.

    Réflexion autour de l'aménagement de la cour de récréation

    Alors attention, je ne jette pas la pierre aux personnes qui ont décidé de faire de la cour de récréation un espace bétonné. Je pense que chaque chose à une raison d'être et que si notre cour atuelle ressemble à cela, c'est qu'un jour cela a été jugé utile ou nécessaire. Le choix de cette option de « bétonisation » a sûrement trouvé à l’époque (mais cela reste mes suppositions personnelles) son explication dans le besoin de créer, vite et bien, un espace conséquent pour accueillir une grande quantité d’enfants pour un coût amoindri.

    Et puis, ne nous mentons pas, le béton ça arrange tout le monde quand même. Qui dit béton dit certes petits bobos et trous dans les pantalons mais ne dit pas tâches de boue, genoux verts à cause de l’herbe, salles de classes et couloir terreux, lessives nombreuses et vêtements neufs baptisés par la terre (mais même dans ces cas là, il n'y a pas de risque "0 accident" bien sûr).

    Donc selon les regards, on peut dire que c'est un "mal pour un bien". Là encore il y a autant d'opinions que de gens concernés.

    Notre avis d'équipe, pour ce qu'il peut avoir d'intéressant (ou pas d'ailleurs ;-p), c'est que le béton, s’il agit peu sur la propreté des vêtements, joue un rôle considérable sur le moral des troupes et sur le climat scolaire !

     

    Pourquoi se pencher sur l’aménagement de la cour ?

    Faisons une petite expérience mentale très rapide : Imaginons deux minutes être un enfant de 7-8 ans ... (où un enseignant de surveillance, ça marche aussi. Après tout, il fait partie de la troupe à motiver non ? ;-p).

    On est donc en classe toute la matinée. On travaille dur. On apprend. On réfléchit. On fait des efforts … En bref, on sue !!!!

    Puis sonne l’heure de la délivrance : la récréation ! Enfin ! On va pouvoir profiter de quelques minutes de détente pour décompresser. On met notre manteau avec empressement, on prend le goûter que papa et/ou maman ont mis dans notre sac et là on file à la porte de sortie et on voit quoi ?

    Du gris, du gris et encore du gris. Et un peu de noir aussi. Partout autour !

    Alors oui, il y a bien un ou deux ballons qui traînent dans un coin pour improviser un match de foot avec les CM (quand ils sont d'accord que les petits participent ...) Mais si on n’aime pas le foot ? Il se passe quoi ?

    Ben on marche. On traine. On erre dans la cour comme une âme en peine à papoter un peu avec les copains et copines, à s'imaginer des histoires pour s'occuper un peu.

    Puis, un camarade nous bouscule. On n’est pas content. Ben non ! Notre goûter est tombé dans une flaque d’eau en plus. Notre seul petit rayon de soleil de ce temps « libre » (où on est en réalité « emprisonné » par les grillages de la cour) parti aux oubliettes. Du coup, on repousse le copain fautif pour lui faire payer sa maladresse parce que quand même ... C'était un Donut Saint Michel le goûter aujourd'hui ! Maman n'en donne pas souvent ! Au moins, ça occupera quelques minutes de notre temps « libre ».

    Mais, pas de chance ! On finit par se faire attraper. Alors on est puni et on va au mur à côté des maitresses. Et là, on ne fait rien. Enfin, dans les faits, on ne fait rien de moins que ce qu’on faisait déjà avant quoi ...

    Donc, en conclusion, la récréation, ça craint ! Pour les petits comme pour les grands ! Et quand en plus on vit en Lorraine, qu’il fait gris les ¾ de l’année et qu’on sort la polaire Quechua pour survivre aux températures extérieures même au mois de mai, y a de quoi déprimer ... Clairement !

    C’est de là qu’est partie notre envie et surtout notre besoin de réfléchir à l’aménagement de la cour de récréation.

     

    Comment aménager une cour bétonnée ?

    Si je m’écoutais, la « Valérie Damidot » qui sommeille en moi referait tout de A à Z.

    Mais c'est impossible. Cela à un coût.

    L’idéal serait de « re-naturaliser la cour » pour en faire un espace de verdure, propice à la détente et au jeu libre. Mais demander ça à une mairie sachant que cela demandera plus d’entretien que le béton (et donc plus d’argent), autant dire qu’on préfère d’abord tester pour être sûr de notre coup et avoir des arguments à développer.

    Les installations collectives et leur mise aux normes sont représentent un investissement financier conséquent.  Dans les villes rurales et même dans les villes urbaines importantes ayant plusieurs écoles à gérer, les projets peuvent rapidement se retrouver stoppés par le manque de moyens financiers suffisants.

    Donc cette phase de re-naturalisation de la cour, ce sera pour plus tard. 

    En attendant, mes collègues et moi avons décidé de faire comme nous l’avons fait dans nos classes il y a quelques années : avec ce qu’on pensait être pertinents et avec les moyens du bords !

    Nous avons donc opté pour une organisation de la cour que nous avions pu apercevoir en Belgique. Alors que nous visitions la SAIL (Service d’Aide à l’Inclusion de la ville de Liège), nous avons aperçu par une fenêtre la cour de récréation d’une école toute proche. La cour n’était pas très différente de la nôtre car elle se constituait de béton. Malgré cela, elle proposait plusieurs types de jeux aux élèves peints au sol.

    Voici une petite photo pour vous donner une idée de l’ensemble.

    Réflexion autour de l'aménagement de la cour de récréation

    Nous avons ainsi orienté prioritairement nos réflexions sur l'aménagement vers un zonage par tracés aux sols d'un coût moindre et permettant d'offrir plus de place à la réorganisation rapide des espaces si tout ne va pas comme espéré.

    Là encore, pour ne pas trop en demander trop au « Maître des Boyards Municipaux », nous avons pu voir avec son « adjointe locale » (alias notre super directrice de choc qu'on aime d'amour <3) pour débloquer un petit budget « cour » dans le budget de l’école.

    Avec cela nous avons pu acheter des bombes de marquage temporaire afin de tracer les différents espaces au sol. Nous pourrons donc dans les prochains jours tracer les zonages au sol.

    Réflexion autour de l'aménagement de la cour de récréation

    Si tout fonctionne dans les faits comme dans nos têtes, il nous suffira de prendre des photos pour ensuite faire une demande de tracés définitifs auprès de la mairie.

    Et si cela ne convient pas, et bien on attendra que les marquages disparaissent avec le temps pour tenter autre chose ensuite. Mais on aura au moins essayer. ;-)

     

    Au jour où j’écris cet article, voilà donc où en est notre réflexion et notre projet.

     

    Je vous détaillerai bientôt les différentes zones envisagées et le matériel mis à la disposition des élèves dans chacune d’elles afin de vous donner une idée plus précise de ce qu’il est possible de faire avec « les moyens du bord »

    Réflexion autour de l'aménagement de la cour de récréation

     

    L’architecture des écoles n’est évidemment pas la même partout et les cours de récréation sont très différentes en taille, forme, etc … C’est pourquoi il faut prendre les articles de cette nouvelle rubrique du blog comme étant ce qu’ils sont : de simples témoignages d’une expérience et d'un projet propre à UNE école, UNE cour et non pas des prescriptions à suivre à la lettre partout.

     

    Je vais désormais poursuivre mes recherches avec notamment la lecture de cet ouvrage qui semble pouvoir nous apporter des axes de réflexions et d'actions pertinents très prochainement.

    Réflexion autour de l'aménagement de la cour de récréation

    Si vous vous êtes aussi, de votre côté, avec votre équipe, lancés dans une réflexion autour de l’aménagement de la cour de récréation, n’hésitez pas à témoigner en commentaire.

    Ainsi chacun de nous pourra profiter des idées et de l’expérience des autres.

     

    Merci d’avance à toutes celles et ceux qui participeront à cette réflexion collective. <3

    #ensembleonvaplusloin

     


    12 commentaires
  • En classe et plus particulièrement aux centres d'autonomie, les élèves et moi utilisons beaucoup les supports numériques pour garder des traces des manipulations réalisées, des lectures à voix haute, des séances de langage oral, etc ... J'aimerais beaucoup pouvoir exploiter ces données prises en classe et pleine de sens pour les élèves pour rendre les leçons et les supports de travail plus interactifs et ancrés dans une pratique de classe vécue. Mais voilà ! Avec toutes les normes en vigueur liées à la RGPD, il n'est pas toujours facile de savoir ce que l'on peut conserver, où le conserver et combien de temps les conserver ! J'ai pu découvrir cette année service Canoprof qui permet de gérer des données numériques très facilement et tout en étant en accord avec les demandes institutionnelles. Une solution qui s'avère être efficace pour mon projet !

    Jusque là, je stockais les photos prises en autonomie, les vidéos d'expériences, les enregistrements audio de lectures, etc ... sur mon ordinateur personnel pour les montrer et les faire écouter en classe.

    Je ne gardais rien trop longtemps sur mon PC car, faute de connaissances suffisantes dans le domaine, je ne savais pas vraiment si j'étais en droit de stocker ces informations de la sorte. Même si elles n'étaient pas en ligne sur internet, je n'étais tout de même pas sereine avec ce "flou" que le stockage impliquait.

    De plus, mon souhait était de mettre ces données au service des apprentissages en les incluant dans les cahiers des élèves (exercices, traces écrites ou autres) sous forme de QR code.

    Mais qui dit "QR code" dit "nécessité de mettre le support numérique en ligne" ce que je ne savais pas faire dans les "règles de l'art" car, en effet, l'accord signé donné par les familles en début d'année ne donne pas le droit de TOUT faire avec les données impliquant leur enfant (et, en tant que maman, je trouve cela complètement compréhensible !).

    J'avais donc dans mon PC une multitude de supports intéressants qui pourraient être très pertinents pour les élèves et/ou les familles mais que je ne pouvais pas exploiter suffisamment pour des raisons de sécurité.

    Donc en conclusion, les élèves et/ou moi filmions, enregistrions, regardions et écoutions puis ... supprimions !

    Pas de données stockées, pas de problèmes pour bibi. ;-p

    Mais j'étais quand même fortement déçue de ne pouvoir rien faire de tout ce travail "non-écrit" produit par mes élèves et qui était non seulement la preuve d'un travail autonome effectif mais aussi la preuve de leurs progrès très souvent (pour ne pas dire tout le temps ...) !

    J'ai donc soumis mon questionnement et ma grande frustration aux référents aux usages numériques que j'ai pu rencontrer et qui m'ont redonné le sourire par les solutions qu'ils m'ont apportées. Elles ont été nombreuses et j'ai choisi d'opter à chaque fois pour la solution qui, si elle n'est pas la plus pratique ou ergonomique de celles existantes, est celle étant la plus sécuritaire. (Je préfère personnellement me casser un peu la tête pour prendre un nouvel outil en main plutôt que de risquer de voir un projet qui me tient à cœur cassé dans l’œuf pour des raisons de gestion de données. Mais, comme toujours, ce n'est que mon avis et ma décision, chacun est évidemment libre de faire comme il préfère. ;-)).

    C'est grâce à eux que j'ai ainsi pu découvrir Cl@sse Virtuelle pour échanger en direct et sécurisé avec la classe de nos correspondants) et CanoProf.

     

     

    CANOPROF, qu'est-ce que c'est ?

    C'est un service de réseau Canopé qui a été lancé au salon Educatice en 2016.

    Il est, à l'origine, destiné aux enseignants du premier et du second degré qui souhaitent construire et scénariser leurs contenus de cours.

    CANOPROF permet l'hébergement en ligne des cours produits, favorise la collaboration entre enseignants, la réalisation de modules de contenus réutilisables dans Magistère et / ou dans certains ENT.

    Grâce à Canoprof, chaque enseignant peut donc :

        créer et produire des activités multi-média, des séquences et des séances pédagogiques,

        diffuser des cours vers les appareils mobiles des élèves,

        partager et coconstruire des ressources par les enseignants,

        rendre les ressources produites accessibles sans accès internet,

        éditer les ressources dans plusieurs formats de fichier et de compatibilité avec les ENT

    Les équipes des Ateliers Canope peuvent accompagner les enseignants sur la production et la publication de cours avec CANOPROF.

    Voici une petite vidéo qui vous donnera un aperçu de tout le potentiel de CANOPROF.

     

     

     Comment j'utilise CANOPROF ...


    Sur mon Canoprof cloud, j'ai créé plusieurs dossiers personnels (Animations pédagogiques, visite virtuelle pour les correspondants ...) ainsi qu'un dossier "CP" contenant lui-même un dossier par élève dans lequel je stocke tous les fichiers numériques individuellement (photos de manipulation, enregistrements de narration, lectures à voix haute ...). 

    Voici une petite vue rapide de mon Cloud (en version "démo" afin de préserver l'anonymat de mes élèves ;-)).

    Canoprof Cloud, un service conforme RGPD pour gérer des données numériques de classe

     

    Canoprof est assez facile à prendre en main et à gérer (même s'il faut être trèèèès patient pout la création du compte et du nom de domaine).

    Canoprof Cloud, un service conforme RGPD pour gérer des données numériques de classe

     

     

    Comment profiter du service CANOPROF ...

    Pour pouvoir profiter de Canoprof, deux possibilités s'offrent aux enseignants :

    Le logiciel Canoprof à télécharger

    - concevez des séquences pédagogiques en utilisant différents médias (texte, image,audio, vidéo) ;
    - sauvegardez vos productions.

    Le Canoprof cloud accessible via internet

    - publiez et partagez vos productions avec vos collaborateurs ;
    - diffusez vos cours et exercices auprès des élèves par ordinateurs, tablettes, TNI et projecteurs.

     J'ai personnellement choisi d'utiliser la version cloud car, après essais, c'est avec cette version que je me suis sentie le plus à l'aise et la plus efficace.

    Voici ce que je fais personnellement sur Canoprof (que je n'exploite pas à la moitié de ses possibilités faute de temps suffisant pour m'y atteler actuellement) :

    • sauvegarder en ligne les productions individuelles de mes élèves,
    • stocker sur le cloud les contenus pédagogiques destinés à mes élèves,
    • créer des QR code pour accéder à ces données sécurisées

     Avant de pouvoir utiliser Canoprof, il faut réaliser les étapes suivantes :

    Canoprof Cloud, un service conforme RGPD pour gérer des données numériques de classe

     

    Canoprof Cloud, un service pour gérer des données numériques de classe

    Canoprof Cloud, un service conforme RGPD pour gérer des données numériques de classe

     

    Canoprof Cloud, un service conforme RGPD pour gérer des données numériques de classe

     

     

    CANOPROF en classe ... 

    Canoprof offre la possibilités à ses utilisateurs de créer des QR code très facilement pour chaque éléments stocké dessus.

    Canoprof Cloud, un service conforme RGPD pour gérer des données numériques de classe

    Chaque QR code s'accompagne du nom du fichier ou dossier associé pour en faciliter la lecture et le repérage par les élèves. De cette manière, il est très facile d'imprimer les QR codes pour les coller dans le cahier des élèves.

    Par exemple, on pourra donner à Lucie un QR code renvoyant à l'enregistrement audio de la poésie qu'elle souhaite apprendre et réviser à la maison tandis que Mathéo se verra recevoir un QR code lui permettant de faire écouter sa lecture à haute voix du jour à ses parents le soir et qui sera mise dans son cahier de progrès pour valider une compétence. L'ensemble des élèves de la classe pourra aussi recevoir un QR code pour découvrir la vidéo de la course ELA réalisé la semaine passée.

    Et j'en passe ... Les possibilités sont infinies grâce à ce support !

     

    Canoprof Cloud, un service conforme RGPD pour gérer des données numériques de classe

    De nombreux tutos sont également disponibles sur YouTube pour exploiter toutes les possibilités proposées par Canoprof.

     

    J'espère que cet article aura pu vous apporter des informations utiles et que Canoprof vous donnera des solutions pour faciliter votre quotidien auprès des élèves mais aussi ailleurs.

     

    Et, parce qu'on ne le dit et ne l'écrit jamais assez :

    MERCI AU RÉSEAU CANOPE

    Thank you free icon

    pour ses ateliers où il fait bon vivre et se former,

    pour ses équipes toujours à l'écoute et de bon conseil,

    pour ses outils de qualité,

    et pour tout le travail caché derrière tout cela dont on peut parfois oublier l'existence au risque d'en négliger l'importance !


    1 commentaire
  • Au cours de notre projet de correspondance scolaire, ma collègue Maitresse Fo7 et moi avons choisi de faire échanger nos classes non seulement par courrier mais également en direct, par internet. Nous avons démarré ce projet d'échange vidéo avec Skype, puis, après avoir été informées de l'existence de la plateforme ministérielle Cl@sse virtuelle (conforme RGPD), nous avons choisi de passer par ce mode de communication 100% sécurisé pour échanger.

     

     

     

    Cl@sse virtuelle, qu'est-ce que c'est ?

    C'est un service en accès illimité pour la formation, les réunions et les webinaires auquel tous les personnels du Ministère de l'Education Nationale ont accès.

    La plateforme est accessible via le portail Arena comme expliqué ci-dessous ...

    La plateforme Cl@sse virtuelle

    ... ou directement par le lien contenu dans l'image ci-dessous. ;-)

    L'interface Cl@sse virtuelle

     

    Cl@sse virtuelle est supportée par de nombreux systèmes informatique  et compatibles avec plusieurs navigateurs .     

    Utilisée principalement pour de la formation à distance, elle offre une multitudes d'utilisations et d'exploitations permettant d'optimiser l'organisation d'évènements virtuels (échanges audio, vidéo ...).

    L'interface demande un peu de temps de prise en main avant de pouvoir être vraiment accessible et ergonomique. L'inscription et la gestion des activités créées est très flexible et on peut tout adapter à nos besoins (activité permanente, occasionnelle avec des horaires déterminées ...).

    Il est possible d'ajouter facilement des participants aux échanges vidéos, même s'ils ne sont pas personnel de l'Education Nationale. De quoi favoriser la collaboration, le travail d'équipe ou les projets de toutes sortes.

    Par exemple, grâce à Cl@sse Virtuelle, il devient très facile d'"échanger sécurisé" et d'entrer par exemple en contact, par écrans interposés, avec un auteur de littérature de jeunesse à la fin d'une lecture en réseau ou avec un sportif de haut niveau en vue d'une interview (Si leur emploi du temps le permet évidemment ! ;-D).

    L'échange vidéo devient facile et accessible

    sans souci de gestion de données ou autre.

    (Et l'enseignant  de ce fait un gros poids en moins sur la conscience. ;-))

     

     

     

    Pourquoi avoir choisi Cl@sse virtuelle ?

    Nous avons finalement abandonné Skype car l'application et son utilisation en classe n'était pas compatible avec la RGPD, dans le cadre scolaire (ce à quoi nous n'avions pas pensé dans un premier temps car, communiquant déjà toutes les deux par ce biais, cela nous semblait évident de l'utiliser avec les enfants pour plus de simplicité.).

    Aussi, afin de tout bien faire dans les "règles de l'art", nous avons demandé conseil à une formatrice aux usages numériques qui nous a donné plusieurs possibilités dont l'une d'elles était directement mise à disposition par le ministère (et donc conforme à tout ce qu'il faut ;-p) : Cl@sse virtuelle.

    Notre projet se déroulant au mieux et motivant considérablement nos élèves (et nous-mêmes !), nous n'avons pas souhaité le mettre en péril en utilisant des supports qui pouvaient être soumis à controverse ou autre. Nous avons donc choisi d'utiliser cette plateforme pour être certaines que cela ne nous empêche pas de mener notre correspondance à bien. ;-)

    (Et puis, comme on demande à nos élèves de respecter les règles et de se comporter correctement, autant commencer par le faire nous-même ... au moins un peu ! ;-p)

     

     

    Cl@sse virtuelle dans le cadre de notre projet Correspondance

    Pour mener à bien notre projet, ma collègue et moi avons donc chacune créé une Cl@sse Virtuelle sur la plateforme à partir du portail Arena. De mon côté, j'ai créé une activité que j'ai intitulé "Echanges inter-classes" (comme expliqué en image ci-dessous).

    La plateforme Cl@sse virtuelle

    J'ai ensuite saisi l'adresse mail associée à la classe de ma collègue pour l'inviter à rejoindre l'activité. Une fois fait, nous avons pu échanger ensemble puis avec nos classes par visioconférence (comme nous le faisions via Skype avant).

    Pour faciliter les discussions et nous éviter trop de manipulations avant nos "directs de classes", nous avons choisi de créer une activité "permanente". Ainsi, nous pouvons nous connecter quand nous le souhaitons et échanger aussi longtemps que nous le voulons.

    Il est malgré tout possible de créé des activités "temporaires" avec une date et des horaires fixées, obligeant ainsi les participants à la discussion de se connecter à ce moment précis ce qui est pratique dans le cadre des échanges professionnels par exemple.

    Le petit bémol que nous lui avons trouvé c'est que nous sommes obligées d'afficher tous les écrans pour voir l'autre classe. Il nous a été impossible d'afficher uniquement la classe des correspondants en grand comme c'était le cas sur Skype. :-( (Mais on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le ... beurrier ! Le beurrier  bien sûr ! :-D)

    La plateforme Cl@sse virtuelle

    La plateforme Cl@sse virtuelle

    Voilà donc ce que j'ai pu récemment découvrir concernant Cl@sse virtuelle. Peut-être que certains ou certaines d'entre vous connaissaient déjà cette plateforme.

    Si c'est le cas et que vous souhaitez apporter des informations complémentaires, n'hésitez pas à le noter en commentaire. Si ce n'est pas le cas et que vous souhaitez obtenir plus de détails sur le sujet, je vous conseille de vous rapprocher du formateur numérique de votre circonscription qui saura très certainement vous renseigner (bien mieux que moi qui découvre tout juste l'outil et qui souhaitais juste le porter à votre connaissance car je pense qu'il peut être un atout pour vos projets de classe. ;-))


    votre commentaire