• Cet article sera mis à jour au fil de l'année

    Il y a 2 ans, lors de l’Université d’été Ludovia, j'ai pu découvrir le premier prototype de Lilémø, un jeu avec lequel l’enfant joue et a un rôle actif et créatif grâce à des cubes lettres mobiles intelligents et des cartes mots connectées. J'avais été de suite séduite par ce jeu et convaincue par sa pertinence au sein de ma classe. Il y a finalement fait sa rentrée cette année pour accompagner mes élèves dans l'apprentissage de la lecture ... mais pas que !

    Lilémo en classe

     

    Lilémo, qu'est ce que c'est ?

    Avec Lilémo l’enfant découvre et apprend les règles fondamentales du principe alphabétique : les lettres s’assemblent de gauche à droite et leurs combinaisons transcrivent les sons du langage (phonèmes) selon des règles de correspondance graphèmes-phonèmes.

    Lilémo en classe

    Concrètement, c'est une station de jeu, rechargeable par USB. Pour démarrer le jeu il suffit d'appuyer sur les deux boutons de la station en même temps. Une musique retentit quelques secondes plus tard et c'est parti

    Lilémo en classeLilémo en classe

    60 cartes de jeux, réparties en 3 niveaux de difficulté, sont fournies avec la station : On peut choisir de recopier le mot (inscrit au recto) ou d'en deviner l'orthographe (avec le verso). Lilémo en classe

    En glissant une carte dans le support du Lilémo, la station scanne la puce collée sur la carte et prononce le mot associé. Lorsqu'on pose les cubes-lettres sur la station, elle oralise les sons et syllabes au fur et à mesure. Cela permet à l’enfant de prendre conscience de l'importance de l'ordre des lettres en lecture et en écriture mais aussi de saisir le principe de la combinatoire.

    Lilémo en classe                 Lilémo en classe

    Il est également possible de jouer avec Lilémo sans les cartes. Pour cela, il suffit de poser les cubes sur la station qui les détecte et les prononce

     

     

     

    Lilémo, ce n'est que pour apprendre à lire ?

    On pourrait penser que ce jeu serait utile uniquement au début du CP afin de consolider les acquis de maternelle des élèves les plus fragiles ou avancés ou bien encore pour aider et motiver les élèves plus en difficulté à entrer dans la phonologie et la combinatoire.

    C'est effectivement dans cette optique que je propose Lilémo à ma classe en ce début d'année scolaire.

    Cependant, le potentiel du jeu va bien au-delà de la lecture à mon sens !

    J'ai l'intention de lui donne une place fixe en classe, pour toute l'année (je suis encore en cours de réflexion sur l'organisation de cet espace spécifique et son rangement ...) car, outre le fait de faire découvrir aux enfants des nouveaux sons simples puis complexes et de les encoder, il leur permettra aussi de développer leur vocabulaire (création d’un abécédaire thématique sur le développement durable, réalisation d’un mur des mots avec les cartes de jeu …) et d’entrer dans l’étude de la langue et les catégories grammaticales (orthographe des mots, découverte des verbes, travail sur le pluriel et le féminin …), etc.

    Les liens interdisciplinaires sont nombreux et les possibilités d’utilisation multiples et quasi infinies.

    Ce jeu est également un atout dans une classe accueillant des élèves à besoins éducatifs particuliers ou porteurs de handicap.

    Je pense (dans mon cas personnel) aux allophones qui découvrent le français, son alphabet, ses sonorités, etc. De plus, dans un contexte de scolarisation, au sein des classes françaises, de plus en plus d’élèves ukrainiens de tous les âges, Lilémo est un outil qui mérite l’attention des enseignants (tous niveaux de classe confondus) car il leur permettra de découvrir le français et d’acquérir du vocabulaire en douceur, de manière ludique et sans écran.

    Mon école disposant également deux dispositifs ULIS accueillant des élèves porteurs de handicaps (essentiellement TFC [troubles des fonctions cognitives] et TSA [troubles du spectre autistique]), Lilémo est un outil qui peut leur permettre d’entrer dans l’apprentissage de la lecture en éveillant tous leurs sens, ce à quoi ils sont très réceptifs.

     

     

     

    Comment utiliser Lilémo en classe ?

    Dans le cadre d'une pédagogie flexible et d'un aménagement de classe en micro-zones de travail, il est très facile de proposer Lilémo aux élèves. Il peut alors être utilisé avec l’enseignant, au sein de petits groupes d'élèves puis seul afin de permettre aux élèves de gagner en autonomie et en confiance en eux progressivement. Cette pratique permet ainsi d’optimiser son utilisation et de le soumettre à différentes modalités de travail.

    Peu importe la configuration choisie par l’enseignant titulaire, il pourra aisément s'approprier Lilémo et le proposer à ses élèves sans avoir à revoir tout son fonctionnement.

    Lilémo en classe

    Rendez-vous au fil de l'année pour faire le point sur le potentiel de Lilémo ! ;-)

     


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  • Cet été, j'ai pris le temps de créer une nouvelle exploitation d'album à la manière de la démarche Narramus autour de l'album "Un travail de fourmis" du Père Castor. Vous trouverez l'ensemble des ressources sur lesquelles j'ai travaillé à la fin de cet article, après une petite explication rapide sur le pourquoi du comment de leur création. ;-)

     

    Narramus, kézako ?

    Depuis plusieurs années avec mes collègues de CP nous utilisons la collection Narramus des Editions Retz pour travailler la compréhension et apprendre à nos élèves à raconter une histoire.

    "Un travail de fourmis" à la manière de Narramus


    Cette collection propose des exploitations d'albums allant de la PS au CP.


    Nous avions démarré en testant "La chèvre biscornue". Comme nous avions toutes adoré la démarche pédagogique proposée et que les effets sur les élèves avaient été visibles, nous avons depuis fait l'acquisition de tous les tomes destinés aux GS-CP.

    Ce que j'apprécie beaucoup c'est que la collection évolue en même temps que les élèves et s'adapte vraiment à leur niveau et aux compétences acquises au fil de l'année.

    La dernière parution en date en est la preuve ! Dans ce dernier volume intitulé "Pêcheurs de couleurs" et destiné au CP-CE1, des activités supplémentaires sont proposées. En plus de celles qui permettent de développer les compétences narratives, des exercices de décodage, d'encodage et de lecture à voix haute sont inclus.
    Nous l'avons exploité en classe en P5 et les élèves ont adoré !


    Ils y ont retrouvé les éléments qu'ils adoraient dans les études d'albums précédents et ont pu aller plus loin. C'est là qu'ils se sont rendus compte qui oui, ça y est ! Ils savaient lire "pour de vrai" !

    Narramus est un support qui est à mon sens plus que pertinent dans la cadre, par exemple, d'un projet de liaison GS-CP. Les GS peuvent ainsi raconter une histoire aux CP et les CP pourraient lire une histoire aux GS.

    La collection Narramus est certes conséquente mais j'avais envie pour la rentrée de me pencher sur un album bien particulier qui ne figure pas dans la liste des ouvrages proposés ! J'ai donc décidé de créer les supports dont j'avais besoin pour mener à bien mon projet.

     

    Pourquoi avoir choisi cet ouvrage en particulier ?

    Je souhaitais travailler sur un album que je puisse lier au projet d'EMC sur les valeurs essentielles de la classe.

    A la rentrée, mes élèves auront ainsi deux animaux "totems" auxquels les valeurs de la classe seront rattachées. (Je reviendrais sur le détail de ce projet d'EMC qui évoquera à la fois des valeurs de comportement mais aussi de travail dans un article dédié).

    La fourmi sera un de ces animaux totems et j'ai donc choisi un album évoquant cet animal précis : "Un travail de fourmis".

    "Un travail de fourmis" à la manière de Narramus

    Après une cascade d'éternuements, Ours se trouve enfermé dans sa grotte dont l'entrée est bouchée par un rocher. Une petite fourmi a entendu les appels d'Ours et demande du secours aux autres animaux. Mais ceux qui viennent tentent vainement de bouger le rocher et c'est finalement la petite fourmi et cent mille autres fourmis qui arriveront à l'enlever.

     

    Dans cette histoire, la fourmi joue un rôle essentiel et même décisif qui permet de comprendre que ce n'est parce qu'on est petit qu'on ne peut pas faire la différence.

    C'est un point que je met en avant le début d'année avec mes CP car d'une part ils sont les plus petits de l'école et les plus grands ont tendance à penser qu'ils ne peuvent/savent rien faire (ce qui est totalement faux évidemment !) et d'autre part parce qu'au sein même de la classe, chacun peut faire ou fait la différence, pour les autres mais aussi pour lui-même.

    Cet album que j'adore n'étant pas proposé dans la collection Narramus, j'ai retroussé mes manches afin de me le "fabriquer" moi-même et mener ainsi ce projet à bien.

     

    Les supports mis à disposition

    Vous trouverez donc ci-dessous les différents outils créés pour exploiter cet album avec mes élèves :

    - Les personnages pour la pochette à conter du centre de langage oral

    - Le diaporama de mise en mémoire des mots semblable à ceux de la démarche Narramus. J'ai fait en sorte qu'il soit dans un format adapté à l'impression de mode "plusieurs feuilles par page" afin de pouvoir réaliser les étiquettes-mots et les ajouter à la pochette à conter.

    - Un déroulé de l'exploitation de l'album en 7 modules et prêt à être projeté et suivi en classe avec les élèves.

    "Un travail de fourmis" à la manière de Narramus

     

    "Un travail de fourmis" à la manière de Narramus

     

    "Un travail de fourmis" à la manière de Narramus

     

    "Un travail de fourmis" à la manière de Narramus

     

    Si jamais vous utilisez ces supports, n'hésitez pas à m'en faire un retour afin que nous puissions l'améliorer ensemble si besoin.

    Merci d'avance ! ;-)

     


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  • Suite à mes lectures didactiques autour de la lecture, du vocabulaire et de l'orthographe, j'ai souhaité réalisé un jeu pour permettre à mes élèves de développer leur mémoire orthographique et aller ainsi au-delà de la simple discrimination visuelle très souvent proposée dans les exercices de lecture au CP.

    Un jeu pour mémoriser l'orthographe des mots

    "Apprendre à lire à l'école" de R. Goigoux et S. Cèbe, met en lumière le fait que la majorité des exercices visant à faire apprendre des mots ne font en réalité pas travailler la mémorisation orthographique mais seulement la mémorisation photographique.

    Par exemple, quand l'élève a devant lui un mot écrit dans une case et qu'il doit retrouver ce même mot parmi plusieurs autres écrits sur la même ligne, dans une liste fermée, c'est la mémorisation photographique qui est sollicitée. Cet exercice ne demande en effet qu'un traitement partiel des mots à reconnaître car l'enfant peut à tout moment comparer la succession des lettres, piocher des indices ... Cela ne permet pas de les mémoriser avec précision ou de manière fiable. Aucun effort de mise en mémoire n'est nécessaire pour réussir l'exercice qui se réduit finalement à une simple tâche de discrimination visuelle.

    Il ne suffit pas de faire "voir" les mots pour que les élèves les mémorisent.

    Pour vraiment travailler la mémorisation orthographique des mots, il est recommandé de faire décrire le mot lettre par lettre puis de le retirer de la vue de l'élève avant de lui demander de le retrouver parmi une liste d'autres mots.

    Le principe des cartes recto-verso est donc mis en avant dans cet ouvrage mais aussi dans plusieurs autres que j'ai pu lire sur le sujet :

    - d'un côté, on écrit le mot à mémoriser

    - de l'autre, des mots à lui comparer

    En fonctionnant ainsi, les élèves se rendent vite compte que s'ils veulent retrouver les réponses identiques au modèle du recto sans avoir à retourner sans cesse leur carte ou feuille, ils ont besoin de mémoriser les lettres du mot et leur enchaînement.

    Bien évidemment, il est indispensable de travailler avec les élèves la suite des lettres du début à la fin du mot avant de pouvoir les laisser travailler seuls. Dans ma classe, ce travail préalable se fera en groupes réduits ou même en groupe classe à l'aide de diaporamas à projeter (comme celui que je vous glisse ci-dessous).

    Un jeu pour mémoriser l'orthographe des mots

    J'ai veillé à associé des pictogrammes symboliques aux différentes phases de travail afin que les élèves puissent s'y retrouver facilement. Ce principe est présent dans la méthode Narramus que j'utilise en classe et qui fait ses preuves chaque année !

    Un jeu pour mémoriser l'orthographe des mots

    Le principe de fonctionnement de ce diaporama rejoint celui des outils d'Apprenti'Langue que je suivrais à la rentrée pour travailler le vocabulaire avec mes CP. (Si ce sujet vous intéresse, vous trouverez toutes les infos sur le site dédié à la méthode ainsi que dans le guide pédagogique ci-dessous)

    Un jeu pour mémoriser l'orthographe des mots

     

    Pour que les élèves puissent travailler ensuite cette mémorisation orthographique sur leur temps d'autonomie, j'ai décidé de revoir la conception de mes ateliers et activités.

    J'ai commencé par créer un jeu de cartes recto-verso semblable à celui décrit plus haut. J'ai ajouté simplement des cases vertes au recto pour permettre une auto-correction grâce à l'utilisation de pinces à linge (système pas nouveau mais très efficace ;-)).

    Voici en image le principe général :

     

    Un jeu pour mémoriser l'orthographe des mots

    J'ai ainsi créé une trame qui me permettra de réaliser des séries de jeux de mémorisation en fonction des albums étudiés, des thèmes abordés en classe, etc ... 

    Je vous partage néanmoins ici le premier jeu que j'ai fait et qui vise à mémoriser l'orthographe des mots-outils. Toutes les cartes ne serviront bien sûr pas dès le début de l'année scolaire mais au moins je les aurais sous la main pour les utiliser quand cela sera nécessaire. ;-)

    Un jeu pour mémoriser l'orthographe des mots

     

    J'ai également créé une version sur le thème du temps (jours, mois, saison).

    Voici LE JEU et LE DIAPORAMA dédiés.

     

    En espérant que cet article pourra vous aider, vous inspirer ou vous servir dans vos réflexions et pratiques de classe !


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  • Faire de la musique avec mes élèves est une chose qui me tente beaucoup. Malheureusement, mes connaissances en la matière sont extrêmement limitées et je ne peux que rarement mener des projets qui soient aboutis dans cette discipline. Pourtant, cette année, j’ai découvert un instrument très particulier qui m’a permis de faire une place plus grande à la musique en classe : Le ZenaDrum.

     

    S'initier à la musique en douceur en classe

     

     

    La place de la musique en (dans ma) classe

     

    On ne va pas se mentir, la majorité des séances d’éducation musicale tournent autour du chant (je ne suis pas Céline Dion mais j’aime beaucoup chanter avec mes élèves alors tant pis pour la météo !).

     

    N’ayant absolument aucunes bases en solfège, je me vois mal entrer dans des apprentissages comme les notes de musique, le rythme, le tempo, etc … On ne s’improvise pas musicien tout comme on ne s’improvise pas gymnaste ou MNS ! La pratique d’un instrument et la maîtrise du solfège demande des années d’apprentissage et de pratique.

     

    J’adorerais vraiment ouvrir les élèves à l’Art et au développement cognitif et créatif qui l'accompagne mais je ne me sens pas suffisamment armée pour le faire correctement.

     

    En dehors des séances de chant, je suis l’ouvrage « L'éducation musicale à l'école élémentaire » (Editions RETZ) pour pratiquer l’écoute musicale.

    S'initier à la musique en douceur en classe

    Cela reste de l’application pure et simple de ce qui est préconisé dans l’ouvrage mais les séances permettent d’aborder des notions musicales précises et diverses ainsi que les familles d’instruments sans pour autant avoir besoin de grandes connaissances en la matière.

     

    Cette année, mon approche a un peu changé car, grâce à mon fils, j’apprends - indirectement - la musique.

     

    En septembre il a intégré une école de musique et a commencé l’initiation musicale et le solfège pour ensuite pouvoir débuter la pratique de la guitare. Chaque semaine des devoirs lui sont donnés et (comme pour ses devoirs scolaires) maman n’est pas loin pour aider, superviser et vérifier.

     

    Bon ... OK ... En vérité, c’est plutôt lui qui m’aide … lol

     

    A ses côtés, je découvre doucement la musique. Portée, notes, blanches, croches … J’apprends à lire la musique ! Et quand il travaille avec sa guitare, tout prend sens !

     

    Et c’est justement ce qui (me) manque en classe lors des séances de musique : le sens !

     

    La pratique d’un instrument serait bien plus pertinente pour aborder cette discipline. Mais il faut un instrument qui soit :

     

    -          solide (pour résister à la pratique intense d’une ou plusieurs classes)

     

    -          peu encombrant (pour pouvoir être transporté d’une salle à l’autre)

     

    -          facile à prendre en main (pour donner confiance aux élèves ET à l’enseignante sans risquer de les décourager)

     

    -          abordable (car la musique coute souvent cher et les budgets de classe pas toujours énormes)

            hygiénique (car le Covid, "ça s'en va et ça revient, c'est fait de tous petits riens ...") 

     

     

    Ce dernier critère a directement éliminé la bonne vieille flûte à bec que j'utilisais au collège (et qui doit sûrement encore être dans mes cartons d'enfance chez mes parents) 

     

     C’est l'été dernier, chez un ami adepte de la relaxation et de la méditation, que j’ai découvert l’instrument qui remplissait tout ce vaste cahier des charges : le ZenaDrum !

     

    S'initier à la musique en douceur en classe

     

    Qu’est-ce que le Zenadrum ?

     

    Aussi appelé Tongue Drum, le Zenadrum est un instrument dit « New Age », apparu au XXIème siècle, qui fait partie des instruments à percussion.

     

    C’est un tambour créé par l’assemblage de deux pièces de métal dont l’une possède des petites « languettes » qui, une fois frappées avec des baguettes, produisent un son doux, agréable et apaisant. Chacune offre une note claire et juste sans nécessité d’accordement ou d’entretien quelconque ce qui signifie qu’aucune fausse note n’est possible.

     

    Cet instrument est réputé pour la douceur de ses notes et sa facilité à le jouer.

     

    Côté esthétique, le ZenaDrum existe en 7 couleurs. Mes enfants ont opté pour le blanc car il leur semblait visuellement apaisant et agréable (mais cela relève bien sûr des préférences de chacun, la couleur n’est qu’un détail !).

     

    Le pack ZenaDrum complet dont nous disposons se compose de :

     

    -          1 ZenaDrum

     

    -          1 housse de transport

     

    -          2 baguettes

     

    -          4 ZenaPads (pour jouer directement avec le bout des doigts)

     

    -          10 tutoriels en vidéo

     

    -    

    S'initier à la musique en douceur en classe

     

     

    Un guide est également fourni pour aider à mieux apprendre. Il contient des conseils et astuces pour bien prendre en main l’instrument, des exercices rythmiques pour s’entraîner et des partitions faciles pour en jouer.

     

    Le Zendrum en classe ... et ailleurs

     

    Après avoir été mis à l’épreuve à la maison, j’ai décidé d’amener le ZenaDrum en classe pour le faire découvrir à mes élèves.

    Il a eu un succès fou !

    Les enfants ont pu le prendre en main très facilement et ont vite produit plusieurs jolies mélodies relaxantes.

    Introduire les enfants à la musique par le ZenaDrum est très intéressant car, même si retenir l'emplacement des chiffres demande du temps et de l'entraînement, la numérotation des touches facilite la lecture et la pratique.

    Ses autres atouts, dans un contexte d’enseignement, sont sa taille et son poids (15 cm de diamètre pour 1,5kg). Il est fourni avec une housse de transport qui permet de le transporter facilement.

    Dans le cadre scolaire, il a été utilisé lors de séances d’éducation musicale en classe. Pour cela, j'avais préparé un diaporama pour présenter l'instrument et des activités en petits groupes pour permettre à tous de l'essayer dans de bonnes conditions.

    Les élèves l'ont ensuite utilisé au centre de création en autonomie, dans le couloir, sous le préau et même dans la cour lors de récréation (où il a attiré les foules lol).

    J'avais préparé un Zenadrum en papier afin que les enfants puissent s'entraîner à la maîtrise de leurs gestes et à l'enchaînement des notes sans pour autant avoir à attendre que l'instrument soit libre.

    Je vous mets les documents créés à disposition ci-dessous

    S'initier à la musique en classe et en douceur

    Cet instrument représente un investissement de départ de 120€ environ par ZenaDrum (des prix dégressifs existent cependant  si on en prend plusieurs pour une école il me semble). Pour ma part et étant donné mon organisation de classe et ma pratique pédagogique,  un seul instrument me suffit amplement et peu même servir à plusieurs classes car en le mettant dans le couloir, les élèves de ma collègue ont pu la découvrir et s'y initier également. De plus, ses notes sont si douces que le fait de jouer dans un coin calme ne dérange pas le bon déroulement de la classe et du travail au centre guidé.

     

    S'initier à la musique en douceur en classe

     

    Quand les élèves l’utilisaient sur leur temps d’autonomie, deux possibilités s’offraient à eux :

    -       -Utiliser les partitions fournies : les élèves suivaient alors l’ordre des chiffres avec les baguettes ou les ZenaPads pour jouer la musique choisie. Pour que cela soit le plus simple possible, j'ai acheté deux livrets de partitions sur le site de ZenaDrum : comptines et musiques de dessins animés-jeux vidéos. De cette manière ils peuvent jouer des mélodies qu'ils connaissent et qui les motivent. Certains allaient même jusqu'à jouer "à deux" : l'un jouant pendant que l'autre lui dictait les notes à jouer. #entraide <3

    -          - Donner libre cours à leur créativité et créer leurs propres mélodies.

     

    Chacun faisait comme il voulait et pouvait ensuite en faire profiter la classe en faisant un mini-concert !

    S'initier à la musique en douceur en classe

     

     

    Outre l’apport qu’a eu le ZenaDrum dans les séances de musique, l’instrument a également trouvé sa place au sein de la classe pour aider les élèves à retrouver le calme après la récréation en accompagnant nos temps de respiration guidée afin que chacun puisse revenir à un état de calme et de concentration.

    Je suis vraiment ravie d’avoir fait la découverte de cet instrument qui m’a fait personnellement entrer en douceur dans la musique et m’a permis de faire faire de la musique à mes élèves (enfin !) sans m’arracher les cheveux devant des partitions ! Une chose est sûre : je renouvellerai l'expérience l'an prochain mais bien plus tôt dans l'année afin de permettre à mes élèves de se perfectionner au fil des mois.

     

     

     


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  • Durant les vacances, mes enfants ont eu envie de réaliser des activités manuelles. Parmi toutes celles réalisées, une d'elle a été totalement improvisée : le tournesol en papier. Mais, le rendu étant très sympa, je me suis dit que cela pourrait être une bonne activité de montage ...

    Créer un tournesol en papier

     

    "Maman, on ferait pas une petite activité manuelle pour bien terminer les vacances ?
    - Alleeeez !"

    On a regardé quelles couleurs de feuilles nous avions (encore) en stock : du jaune, du vert, du brun ...

    L'idée du tournesol est vite venue !

    J'en avais déjà réalisé l'an dernier avec ma machine de découpe pour décorer la porte de classe mais le montage était trop complexe pour des enfants.


    J'ai donc rapidement réalisé une trame de pétales bien plus simple sur l'ordinateur afin que le montage leur soit accessible.

    On a imprimé, découpé, plié, collé et le résultat final était vraiment chouette !!

    Après avoir fabriqué des roses en papier l'an dernier avec ma classe, je me suis dit que ce serait très sympa de renouveler l'expérience du montage de fleurs avec ce tournesol !

    Si jamais l'envie vous dit de tenter l'activité avec vos enfants ou vos élèves, voici les supports à imprimer (sur des feuilles de couleur) ainsi que les étapes d'assemblage.

    Et puis, qui sait ... Avec un peu de chance, cela fera venir l'été plus vite ! ;-)

     

    Créer un tournesol en papier


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