• J'ai pas découvrir récemment la collection "J'écris, je lis" des éditions MILAN, à destination première des familles pour une utilisation entre parents et enfants mais proposant malgré cela plusieurs pistes possibles d'exploitation en classe.

    Dans ma classe, je dispose déjà de deux collections spécifiques destinées aux CP. Il s'agit des J'apprends à lire avec les Grands Classiques Disney des éditions Hachette et de la collection "Je suis au CP" des éditions Flammarion jeunesse.

    Les éditions Milan ont sorti dernièrement une collection du même acabit intitulée "J'écris, je lis", en complément des leurs collections déjà existantes : Milan Poussin et Milan Benjamin.

    Cette collection qui comporte déjà 4 ouvrages ainsi que 2 à paraître, se veut être légèrement différente de celles dont je dispose déjà.

    "J'écris, je lis", une collection pour les CP

    D'une part, cette collection se destine avant tout à une utilisation privée, non pas dans un cadre scolaire mais plutôt dans un cadre familial où l'enfant lit avec un parent. L'ensemble des ouvrages est réfléchi comme un support de lecture accompagnée et guidée par un adulte. Étant donné que les livres ne sont pas classés par niveau de difficulté, dans le cas où l'enfant devrait lire et utiliser les différents livres en toute autonomie, en classe, dès le CP, il faudrait certainement attendre le milieu d'année scolaire pour que les enfants soient en capacité d'accéder seuls à la fois au décodage et à la compréhension des livrets.

    Un petit hibou, mascotte de la collection, guide les enfants au fil des pages : il leur explique les activités, les encourage et les félicite pour leurs efforts au fil des activités. C'est aussi un petit pense-bête très mignon pour les parents : il leur présente (dès le rabat de la première de couverture) aux parents le fonctionnement des livrets.

    "J'écris, je lis", une collection pour les CP

    Une autre différence notable qui me plait particulièrement est que la collection "J'écris, je lis" est mises en mots et en images par plusieurs auteurs et illustrateurs différents. Si, dans d'autres collection, le choix de conserver les mêmes personnages et la même plume permet aux enfants de ce créer un univers rassurant et garantissant des repères dans l'apprentissage de la lecteur, le choix réalisé ici permet au contraire de varier les approches ainsi que les styles d'écriture et de création. En créant de multiples histoires différentes, centrées sur un thème, où les personnages et les intrigues sont tous différents d'un livre à l'autre, la collection permet aux enfants d'élargir leur horizon d'attente en terme de littérature et de dessin. Ils découvrent ainsi des histoires proches de leur quotidien mais également des courts récits d'aventures sur des sujets qu'ils affectionnent en général beaucoup à cet âge (les pirates, les animaux ...).

    Cette collection offre également à l'enfant un support-livre différent prévu pour leur permettre d'écrire dedans, un peu comme dans un fichier de lecture, afin d'allier autant que possible la lecture et l'écriture en 3 étapes principales :

    1) Les activités en lien avec la copie et la phonologie : à travers divers petits exercices, l'enfant est amené à revoir l'alphabet, les syllabes, des mots ... L'ensemble est pensé afin de permettre à l'enfant de prendre en main l'ouvrage et de préparer sa lecture en découvrant des mots qu'il rencontrera au cours de l'histoire.

    "J'écris, je lis", une collection pour les CP

    2) Les activités en lien avec la lecture : une histoire à lire ou à écouter lire et à compléter avec des mots-autocollants permet à l'enfant de mettre du sens derrière les mots qu'il vient de découvrir et à entrer en douceur dans la compréhension.

    "J'écris, je lis", une collection pour les CP

    3) Une activité d'écriture : Pour prolonger l'histoire, chaque petit livre propose aux enfants une activité en lien avec la production d'écrits. Il peut alors inventer une histoire sur le même thème que l'ouvrage en s'aidant d'une trame et de mots proposés et l'illustrer grâce à des autocollants fournis en début de livre. (voir image ci-dessus)

     

    La collection à l'école

    "J'écris, je lis", une collection pour les CP

    La collection "J'écris, je lis" donc rejoint les autres collections destinées aux CP dans mon centre de lecture et un des ouvrages a déjà remporté un bel accueil et un franc succès. Il s'agit de l'histoire qui illustre cet article : "Maîtresse, poil aux fesses", une histoire très amusante et proche du quotidien de classe des élèves. 

    "J'écris, je lis", une collection pour les CP

    Ainsi, après avoir lu l'histoire à ma classe comme lecture offerte, le travail déjà entamé en production d'écrits sur les rimes a pris tout son sens et a pu être prolongé grâce à une des activités proposées dans l'ouvrage même.

    Les élèves les plus en difficulté ont pu produire un écrit à l'aide de la trame proposée tandis que d'autre ont créé de nouvelles phrases en rimes basées sur leur propre vécu, leur classe ...

    "J'écris, je lis", une collection pour les CP

    Déjà plusieurs autres idées d'exploitation me sont venues à l'esprit (où à celui de mes élèves ... ;-)) concernant cette collection. Je vous en redirai plus dès que j'aurais eu l'occasion de les mettre en œuvre et de les tester en classe. ;-)


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  • Comme évoqué dans cet article, l'aménagement de l'espace est un des leviers possibles pour améliorer le climat scolaire et réguler les écarts de comportements. J'ai donc décidé de repenser la disposition du centre guidé pour qu'il soit un espace plus "canalisant", principalement lors des temps de regroupement.

    Voici à quoi ressemblait mon centre guidé en début d'année :

    Modification du centre guidé

     

    Même si la disposition en U me convient personnellement pour enseigner, j'ai dû revoir cette disposition pour régler certaines difficultés de comportement et adapter cet espace de travail aux besoins de mes élèves.

    Si le groupe d'élèves assis aux tables est en général plutôt calme lors des temps de regroupement, c'est moins le cas du groupe assis au sol. La proportion d'élèves "dissipés" est assez importante cette année dans mon groupe-classe et, même en répartissant les élèves sur deux demi-classe, chacun d'elle doit accueillir quoi qu'il arrive plusieurs élèves qui ne s'entendent pas. Lorsqu'ils sont assis au sol, ces élèves se font adeptes des petits coups de poings dans le dos, des coups de pieds dans les jambes et autres violences du genre ce qui a non seulement l'effet de causer des conflits entre élèves mais qui a aussi le don de me fatiguer au plus haut point car je passe énormément de temps à faire le "gendarme" ce qui empiète considérablement sur les temps d'apprentissage.

    Afin de résoudre tous ces petits soucis de comportement durant les temps de regroupement, j'ai opté pour un ré-aménagement du U en C (comme mes élèves ont choisi de le surnommer) dont voici le résultat.

    Modification du centre guidé

     

    La table du centre guidée

    Elle se trouve rapprochée du tableau ce qui sera un avantage pour les élèves ayant des difficultés à voir de loin. De même, plus d'élèves se trouvent placés face au tableau dans cette configuration. La disposition générale a aussi été pensée afin de ne pas entraver ma circulation et mon intervention auprès des élèves en difficulté. Même si, par anticipation, j'ai installé les élèves ayant le plus besoin d'un guidage de ma part à des places spécifiques (ce qui permet aussi de ne pas trop changer leurs habitudes du U), je pourrais malgré tout toujours me placer près de chacu d'eux (en face de lui où sur le côté) car il y a suffisamment de place pour que je puisse circuler partout (dans le C ou autour) sur mon tabouret à roulettes.

    J'ai volontairement placé les 3 tables individuelles dont je dispose dans ma classe à l'avant du C car je souhaitais que mes élèves puissent les déplacer rapidement sans avoir à bouger le reste du centre guidé. En effet, ces tables sont attribuées à des élèves qui ressentent le besoin de s'isoler lors des temps d'apprentissage en demi-classe. Avoir les tables individuelles à l'avant du C permet de pouvoir les avancer ou même les sortir du C pour les isoler face au mur. (NB : Ce n'est pas moi qui décide de ces mouvements de tables mais les élèves qui les occupent : ils les bougent selon leurs ressentis et leur besoin de concentration afin de se mettre dans les meilleures conditions d'apprentissage possibles). Des casques anti-bruits et un brise-vue sont aussi disponibles, face au C, sous le tableau, pour être facilement accessibles des élèves afin de les aider lors de ces temps en groupe conséquent.

    L'espace de regroupement au sol

    Dans cette configuration, les élèves devant se regrouper au sol ne sont plus "amasser" sur le tapis (qui a trouvé une nouvelle place au centre de lecture). J'ai disposé au sol des repères pour leur indiquer l'espace où chacun pourra s'asseoir (car dans cette configuration, chaque élèves se voit attribuer un repère au sol. N'ayant pas assez de deux demi-classes pour séparer les élèves qui ne s'entendent, leur imposer une place au sol pour le regroupement me permettra de les éloigner et d'éviter les accrochages ;-)). Les enfants sont ainsi assis les uns à côté des autres. Les petites violences discrètes sont alors plus compliquées à mettre en œuvre.

    Modification du centre guidé

     

    Voici une petite vidéo pour vous présenter cette nouvelle disposition :


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  •  Depuis que j'ai des CP, je me retrouve chaque année confrontée à un même souci qui me demande beaucoup de temps, de patience et d'énergie : les lacets.

    Ma classe étant flexible, mes élèves peuvent travailler debout, sur des tabourets, sur des chaises et même au sol. Par souci d'hygiène et de confort, ils mettent des chaussons dès leur arrivée en classe.

    Mais voilà !

    Quand il faut ressortir dans la cour à la récréation, quand il faut aller à la cantine, quand il faut se rendre au gymnase ou quand il faut rentrer à la maison, mes élèves doivent remettre leurs chaussures.

    Et là ... Pour une maitresse de CP, en septembre, c'est l'angoisse !

    En effet, peu d'élèves savent en général faire leurs lacets à l'entrée au CP. J'en ai parfois 2 ou 3 dans une classe mais rarement plus.

    J'entends bien que certains disent déjà : "Ah non mais franchement ! Maintenant faut aussi qu'on leur apprenne à faire leurs lacets !!!! Mais c'est aux parents de leur apprendre ça ! Ils ne font donc plus rien !"

    Rassurez-vous ! Je ne souhaite obliger personne à enseigner le laçage en classe. Cet article est le résultat d'une réflexion purement personnelle et est une réponse à un vécu et à des difficultés qui me sont propres.

    De plus, je comprends tout à fait ces remarques car je me disais la même chose ... au début. Puis, un jour, au fil de la vie, je suis devenue maman ... Et je me suis dit "Mais je vais devoir lui apprendre à faire ses lacets ! Comment vais-je réussir à lui apprendre ça un jour ?! J'ai déjà tellement eu de mal à l'apprendre moi-même étant petite ! Je revois encore toute ma famille passer à la maison pour essayer de me montrer. C'était l'horreur !".

    Et puis, franchement ... Que celui ou celle qui n'a jamais dit à son enfant "Allez viens là, je te fais tes lacets. On est déjà en retard, faut qu'on se dépêche ! Je te montrerai ça une autre fois." me jette la première pierre. ;-) (Spoiler alerte : Je ne peux pas vous la jeter ! lol)

    Mais rassurez-vous, de mon côté j'ai depuis pris le temps de le montrer à mon fils. ;-)

    Et de mon côté encore j'ai fais des recherches sur la motricité fine et j'ai découvert que les lacets, et bien ce n'est pas si facile que ça !! Ni à faire, ni à enseigner !!

    La technique que je connaissais, que j'utilise personnellement et qui est la plus répandue apparemment n'est pas accessible aux enfants en terme de gestuelle avant l'âge de 8-9 ans (soit le CE2-CM1). En effet, faire ses lacets demande une dextérité assez importante et impressionnante ainsi qu'une suite de mouvements très précis, longue à retenir pour des jeunes enfants.

    Donc, en résumé, si les parents ne le font pas, c'est aussi sans doute en grande partie parce que les enfants ne peuvent pas le faire ou encore parce qu'ils ne savent pas comment s'y prendre pour le leur apprendre. Et apprendre une chose à un enfant qui n'est pas en capacité de la réaliser quand, en plus, on n'a pas de notion pédagogique sur la dite chose, autant partir escalader l'Everest en tongs, au moins on verra du pays ! ;-)

    Toujours est-il, qu'un jour j'en ai eu personnellement RAS LE BOL de faire les lacets. Mon dos n'en pouvait plus ! Je perdais un temps considérable à le faire alors que j'avais des choses bien plus urgentes à réaliser pour ma classe, cela m'énervait et jouait sur mon état d'esprit en classe ... Il fallait que je trouve une solution !

    Alors, d'abord, j'ai tenté ce que j'appelle la méthode "pieuse". C'est une méthode dont les effets sont plutôt aléatoires, rarement rapides et souvent invisibles. Ma grand-mère y avait souvent recours quand j'étais jeune alors bon ... Je me suis dit "pourquoi pas !". Elle consiste à prier très fort, tous les dieux et saints existants de toutes les religions possibles et imaginables en demandant que, dans leur immense bonté, ils fassent en sorte que tous les élèves viennent en classe avec des fermetures éclairs ou des scratchs à leurs chaussures. En vain ! Les lacets étaient toujours présents ! Mamie avait plus le feeling que moi. Dommage !

    Je restais donc seule face à ma dizaine d'élèves (minimum !) à qui je devais faire les lacets ... 4 fois par jour ... et ils ont deux pieds chacun (si, si ! Véridique ! Incroyable mais vrai ! ;-)). Après calculs, cela me faisait environ 80 lacets à faire sur une seule et unique journée de classe. (Du coup j'avais ensuite envisagé la méthode "Pinata" qui consiste à se fabriquer une corde avec les lacets des chaussures pour tenter d'abréger ses souffrances ! Malheureusement, je n'avais pas de prise adéquate pour accrocher la corde. Pas de bol ! Retour à la case départ ! ;-p).

    Mais bon ! Je ne suis pas du genre à me laisser abattre et encore moins du genre à renoncer aux avantages des chaussons dans la classe !

    J'ai donc décidé d'apprendre à mes élèves à faire leurs lacets !

    Oui car en effet, il existe plusieurs techniques pour faire les lacets. Je souhaitais enseigner à mes élèves une technique qui soit non seulement rapide mais aussi efficace : hors de question d'opter pour une technique où les lacets pouvaient se défaire au premier match de foot !

    Ainsi, après maintes recherches sur internet et d'innombrables vidéos Youtube visionnées sur le sujet, j'ai découvert une technique facile et résistante qui a un atout considérable : c'est la technique de laçage la plus rapide au monde !  (Une fois qu'on la maitrise super bien évidemment ! Mais ça je me cache de le préciser aux élèves. Faut bien mettre un peu de challenge non ?! ;-)).

    Elle était présentée dans une vidéo faite par un ergothérapeute. C'était il y a un moment de cela et impossible de remettre la main sur cette vidéo aujourd'hui (je dois avouer que j'étais tellement ravie de cette découverte que j'ai vite éteint mon PC pour la montrer à toute ma famille ! ;-p).

    J'espère pouvoir retrouver la source exacte. En attendant, je vous la montre en vidéo ci-dessous pour que vous puissiez vous rendre compte de cette technique qui a déjà séduit mes élèves et même mon fils !

     

    Comment s'y prendre pour apprendre aux élèves à faire leurs lacets ?

    Même si l'autonomie c'est super, je ne souhaitais pas vraiment que les enfants sachent faire leurs lacets dans leur intérêt propre. J'avais, en toute honnêteté, à ce moment-là, une volonté première qui était extrêmement égoïste : je souhaitais qu'ils sachent faire leurs lacets dans une seul but : faciliter MON quotidien ! C'est peut être méchant mais tant pis. C'est comme ça et je l'assume encore aujourd'hui ! (Rappel : 80 lacets par jour !!!!).

    Pour tenter de résoudre mon problème, j'ai simplement "bloqué" une séance d'EMC (Pourquoi de l'EMC ? parce que faire ses lacets = être autonome = programme d'EMC !) en disant aux élèves que j'allais leur apprendre à faire leurs lacets. Je leur ai expliqué pourquoi en détaillant les mêmes arguments que je viens de vous énoncer (mal de dos, patience, temps ...) et les élèves ont été ravis de cette décision ! Ils étaient enchantés et, à la fin, fiers d'eux !

    Après avoir montré la technique à tous (j'ai projeté la manipulation sur le mur de la classe grâce à la caméra HUE), pour que chacun puisse s'entrainer, les élèves ayant des chaussures à lacets dans le couloir sont allés les chercher et les ont distribuées à leurs camarades. (Si jamais vous ne souhaitez pas que les élèves utilisent les chaussures des autres, un bout de cordelette ou de ficelle autour du pied peut tout à fait faire l'affaire ! ;-)). Pendant une heure, les élèves ont pu observer, s'observer, s'entraîner, se conseiller et, l'enjeu et la fierté aidant, rien n'a altéré leur motivation et ils ont recommencé encore et encore. Les élèves qui savaient déjà les faire ont pu découvrir une nouvelle technique et partager la leur avec les autres. C'était un véritable moment d'entraide et d'apprentissage par les pairs.

    Les élèves ayant été très motivés par cette séance, j'ai laissé à leur disposition au centre de motricité fine une chaussure d'apprentissage comme celle-ci (Merci à ma super collègue pour la découverte ! ;-)).

    Faire ses lacets au CP

    Ils ont pu l'utiliser durant deux semaines, sur leurs temps d'autonomie, pour s'entrainer non seulement à faire les lacets mais aussi à gagner en rapidité (Ben oui ! N'oublions pas que c'est la technique le plus rapide du monde ! ;-)).

    Bien sûr, cet apprentissage n'a pas donné lieu à une évaluation ou à une vérification quelconque de ma part.

    Certains élèves utilisent cette méthode.

    D'autres utilisent celle que leur famille leur a appris.

    D'autres encore n'y arrivent toujours pas.

    Mais, au bout du compte, après une heure d'EMC et des entraînement réguliers en autonomie, j'ai largement plus de la moitié de la classe qui parvient à faire ses lacets aujourd'hui. De plus, j'ai largement plus de la moitié de la classe qui est fière de ce grand pas en avant dans leur autonomie personnelle et quotidienne. Enfin, j'ai largement plus de la moitié de la classe qui peut venir en aide aux autres.

    Mon dos est soulagé ! Mon temps est sauvé ! Ma patience est préservée ! Tout le monde y a gagné ! ;-)


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  • J'ai pu découvrir durant les vacances de Noël une méthode qui m'intéressait depuis un moment : Apprendre à mieux écrire.

    Apprendre à mieux écrire - Cycle 2

    J'utilise déjà en classe la méthode de Françoise PICOT "Faire de la grammaire au CP". Même si j'en adapte certains éléments pour que cela puisse convenir à mes élèves et à mon contexte de classe, je trouve cette méthode bien construite et facilement accessible, tant pour l'enseignant que pour les élèves.

    La méthode "Apprendre à mieux écrire", également écrite par Françoise PICOT et par Anne POPET, ne se penche plus sur l'étude de la langue à proprement parlé, mais sur la production d'écrits et, plus particulièrement, sur son apprentissage.

    Oui car écrire des textes, qu'ils soient courts ou longs, ça s'apprend ! Ce n'est pas juste prendre un stylo et "gratter du papier" comme on peut parfois l'entendre dire. L'écriture est un exercice difficile, un long processus d'apprentissage et de mise en œuvre qui demande du temps et beaucoup d'efforts, surtout pour des jeunes enfants qui sont tous justes entrés dans le monde si merveilleux de l'écrit. La littérature n'est pas appelé le 5ème art pour rien. C'est parce qu'elle recèle bien des secrets. Ces secrets, c'est à nous, enseignants de parvenir à en ancrer les bases, en douceur, dans les mains de nos petits loulous.En tous cas, c'est ainsi que je perçois personnellement ma mission en ce qui concerne la production d'écrits.

    La méthode existe déjà depuis un moment pour le cycle 3. En classe Pascale et Maikresse72 en parlaient sur leur blog il y a quelques mois et m'en ont donné l'eau à la bouche. ;-) C'est pourquoi quand j'ai découvert qu'une version cycle 2 était sortie l'été dernier, j'ai sauté de joie et trépigné d'impatience en attendant de pouvoir la découvrir finalement cet hiver !

    Et je dois dire que je n'ai pas été déçue ! Cette méthode va me permettre de mener de bien jolies séances et projets de production d'écrits dès la prochaine période.

    Son caractère "clé en main" est également un des points forts. Tout d'abord, elle peut être un support solide pour de jeunes enseignants qui débutent et qui doivent enseigner la production d'écrits sans vraiment en maîtriser tous les aspects. Elle peut aussi être un excellent guide pour des enseignants plus chevronnés qui, même s'ils sont experts de la production d'écrits, n'arrivent pas, comme moi, à être une Wonder Woman de la pédagogie 24/24 et 7/7 ou, tout simplement, parce qu'elles ont juste envie de garder du temps pour elles et pour une vie sociale et familliale. ;-) Si jamais les méthodes "clé en main" vous donnent des "remords", n'oubliez jamais qu'une maitresse sereine est une maitresse efficace et que c'est de ça dont vos élèves ont besoin en priorité. ;-p

    Comme je sais, par les nombreux messages que j'ai déjà reçus à propos de cette méthode, qu'elle fait envie à bon nombre d'enseignants. Afin de vous en offrir une vision la plus claire et précise possible, voici quelques éléments rien que pour vous :

    Tour d'abord, en cliquant sur l'image ci-dessous, vous pourrez accéder à mes notes de lecture concernant le guide pédagogique et le contenu de la méthode

    Apprendre à mieux écrire - Cycle 2

    Ensuite,voici une petite présentation de l'ouvrage en vidéo pour vous donner une vision plus globale de l'outil et de son organisation.

     

    Pour finir, en cliquant juste ici, vous accèderez à une application de l'éditeur qui vous permettra de feuilleter l'ouvrage en question gratuitement.

    J'espère que tous ces éléments vous permettront de vous faire une idée plus précises de cette méthode. De mon côté, je vais m'empresser de la mettre à l'épreuve, en classe, dès la reprise et je reviendrai vous en faire un retour dès que possible. ;-)


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  • Lors d'une récente animation pédagogique sur le calcul mental et le calcul en ligne, j'ai pu découvrir les MathLink Cubes de Learning Resources, marque dont j'apprécie personnellement les produits.

    Les MathLink Cubes

     

    Ce sont des petits cubes de 2 cm de côté : ils sont donc plus grands que ceux dont je dispose en classe actuellement (donc plus difficile à perdre aussi ... j'espère ! lol) et plus facilement manipulable grâce à un système d'emboitement en tous sens. En effet, chacun des cubes peut être encastré sur les 6 côtés, le tout, sans un seul bruit (ce qui n'est pas négligeable dans une salle de classe ;-)).

    Si lors de mon animation pédagogique, la présentation de ces cubes s'est limité aux possibilités qu'ils offrent pour appréhender les nombres, les quantités et les calculs, l'éventail de concepts que ces cubes permettent de découvrir et de comprendre ne se limite pas à la numération. Suites logiques, formes géométriques, aires, volumes, longueurs … Les MathLink cubes sont intéressants pour étudier bon nombre d'autres notions mathématiques. 

    J'ai personnellement choisi de prendre le lot de MathLink cubes comportant le kit d'activités afin de pouvoir bien saisir toutes les possibilités offertes par ces petits cubes colorés mais aussi, je l'avoue, pour avoir une base déjà prête d'exploitation car je manque cruellement de temps pour faire tout ce que j'aimerai mettre en place au sein de ma classe.

    Les MathLink Cubes

    Voici quelques photos de l'ensemble utilisé par mon fils (qui s'est auto-proclamé "testeur officiel des jeux de classe de maman ;-p) ainsi qu'une petite vidéo de ce kit pour vous faire une petite idée de son contenu.

    Les MathLink Cubes


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