• Je l'ai enfin reçu !

    Venu directement du Royaume-Uni et après plusieurs jours d'attente,

    mon Teacher Planner est enfin là !!

    Mon Teacher Planner

    Il est beau, il est complet, il est pratique !

    C'est l'accessoire mode de ma rentrée 2017-2018 !!

    Vous voulez plus d'informations dessus ? N'hésitez pas à vous rendre sur le blog maisquefaitlamaitresse !

    Elle y a fait un article très détaillé, agrémenté de plusieurs photos et fournissant les liens directs pour le commander.

    C'est cet article qui a convaincu la maîtresse que je suis de l'acquérir !

    Je profite aussi de cet article pour lancer un appel à toutes les papeteries de France et de Navarre :

    A quand une commercialisation par vente direct en France ? ;-)


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  • Ma volonté de réduire les affichages de la classe m’a poussée à individualiser, personnaliser et adapter au maximum les référents à mes élèves. Cependant, en CP, l’affichage des sons est tout de même très important et il me fallait le conserver d’une manière ou d’une autre …

    Jusqu’à ma transition vers la pédagogie active des centres et la classe flexible, mes affichages étaient vraiment nombreux et un mur entier de la classe était recouvert d’affichages-sons … qui finalement servaient très peu utilisés car trop loin des enfants ! (voir cet article pour plus de détails)

    J’ai donc cherché une manière de les agencer pour qu’ils soient plus utiles et plus proches des élèves qui en avaient besoin. Il me fallait les mettre à leur disposition pour qu'ils puissent aller chercher ce qui lui serait utile, au moment opportun … L’idée d’un portique sur lequel se trouveraient des cintres avec des livrets spécifiques à chaque son est rapidement venue à moi.

    Mais un portique à deux étages (pour pouvoir séparer sons simples et sons complexes), j’en ai cherché partout, j’en ai vu plusieurs et … c’est CHER !!!

    Après des recherches sur Instagram et Pinterest, j’ai trouvé LA solution : fabriquer moi-même ce portant ! J’ai donc sorti ma casquette de Bob le bricoleur et mon canif de MacGyver et je me suis rendue dans un magasin de bricolage ! Maîtresse IN-CO-GNI-TO !

    J’y ai acheté le matériel nécessaire pour construire mon portant à un tarif défiant toute concurrence : moins de 10€ ! Ce n’est vraiment pas cher n’est-ce pas pour réduire les affichages et créer un outil pratique et évolutif pour la classe ? ;-)

    Et TADAAAAAAAA !

    Le portant des sons et des mots

    Mon précccciiiiieuxxxx !

    Qu’y a-t-il sur les cintres ?

    photos à venir

    Chaque cintre représente un son (simple ou complexe). Si le son propose différents graphèmes possible, ils sont tous sur le même cintre mais sur des feuilles différentes (exemple : une feuille pour le è ; une autre pour le ê … mais toutes pendues au même cintre).

    Sur chaque cintre, pour chaque son, on retrouve :

    - L’affichage correspondant (qui était auparavant au mur). Ces affiches présentent :

    les Alphas correspondant au son,

    les graphèmes sur le lignage Dumont

    Ludo réalisant le geste Borel-Maisonny adéquat.

    En bref, toutes les méthodes que j’utilise en classe dès le début d’année sont réunies en une seule et même page. Un pur bonheur ! Merci à Sanléane pour cette création.

    - 3 feuilles « fusées » (en lien avec la méthode de lecture Bulle) pour y noter des mots où le son apparait (au début, au milieu ou à la fin). Chacune des feuilles « fusées » propose un côté avec des lignes pour écrire des mots proposés par les élèves et d’un côté vierge permettant de coller des mots trouvés dans des magazines lors de recherches au centre de l’alphabet et d’étude des mots.

    - 1 feuille « Attention » pour permettre de noter les mots où on voit le graphème étudié mais où on n’entend pas le son correspondant (ex : sur le cintre du phonème [a], on pourra écrire LAIT sur cette feuille de mise en garde car on voit bien un A dans le mot mais on n’entend pas [a]).

    Toutes ces feuilles sont reliées par des anneaux de reliure, eux-mêmes accrochés au cintre. Nous pourrons ainsi y rajouter des feuilles pour y noter des listes de mots rangés par thèmes ce qui permettra également de remplacer l’affichage du mur des mots. Les murs respireront bien mieux et nous tous aussi !

    Je pense compléter les feuilles des cintres en partie en demi-classe, lors de la découverte des nouveaux sons puis je compte les laisser sur le portant pour que les élèves y ajoutent leurs propres découvertes phonologiques afin qu’elles servent à toute la classe. Ils décrocheront simplement le cintre qui les intéresse du portant, quand ils en ont besoin (pour un travail au centre, une recherche ou autre …). Une fois sur leur table, rien de compliqué, le cintre fonctionnera comme un livre.

    Le portant est placé entre le centre d’écriture et le centre de lecture, tout en restant en face du centre de l’alphabet et d'étude des mots car il pourra servir dans ces trois centres.

    Comment construire le portant ?

     Cette construction vous tente ? Voici la marche à suivre :

    • Se rendre chez Castorama, BricoCash, Bricomarché, BricoDépôt … Qu’importe ! Allez au plus proche et au moins cher. Le résultat sera le même et la fierté tout aussi grande ;-)
    • Acheter :

    3 tuyaux en PVC gris d’un diamètre de 32 mm et d’un mètre de long

    6 coudes en PVC de 90° d’angles

    4 « T » en PVC.

    Le portant des sons et des mots

    • Une fois rentrez chez vous (oui parce que sur le parking du magasin ça le fait bof bof quoi …), coupez (à l’aide d’une scie à métaux ou autre selon votre équipement personnel) vos tubes PVC en deux parties égales de 50cm.
    • Assemblez-le tout comme sur l’image ci-dessous (j'ai tout de même mis un peu de colle à l'aide d'un pistolet à colle à l'intérieur des coudes pour bien fixer le portant afin qu'il ne se démonte pas.)
    • Si la couleur « tuyau de plombier » ne vous plait pas, faites comme moi et bombez votre portant (j’ai personnellement acheté une bombe de peinture à 2€ chez Action pour donner une allure métallisée à l’objet).

    Le portant des sons et des mots

    Info bonus : en prenant un tube PVC et quelques coudes supplémentaires, vous pouvez même vous fabriquer en même temps quelques téléphones « Toobaloos » ! Là encore, vous pourrez agrémenter votre centre de lecture avec des outils pratiques qui permettront à vos élèves de lire à haute voix, sans déranger leur camarade.

    Le portant des sons et des mots

    Info Bon plan : Si vous n'êtes pas bricoleur ou que vous n'avez pas le temps de fabrique ce portant, vous pourrez en trouver chez GIFI, VIMA ou autre au même tarif mais i n'y a qu'un seule étage pour pendre des cintres. C'est ce que j'ai fait pour mon portant de poésie qui, du coup, est sur roulettes ce qui est très pratique pour moduler l'espace-classe.  ;-)

    Le portant des sons et des mots

     Mise à jour du 27/02/2018

    Les élèves ayant bien évolué depuis septembre et étant tous rentrés dans la lecture, le portant des sons et des mots ne leur sert plus du tout et a donc quitté la salle de classe pour en pas encombrer l'espace.

    Je le retrouverai l'an prochain pour l'utiliser avec mes futurs nouveaux élèves.


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  • Comme décrit dans mon article sur les cahiers, fichiers et mémos dont disposeront mes élèves à la rentrée, je mets en place l’an prochain dans ma classe un livret P.A.C.C.

    Qu'est-ce que le livret P.A.C.C. ?

    C'est un livret qui regroupera tout ce qui se rapporte à l’enseignement artistique, l'éducation musicale, l’anglais et l’ECM.

     

    Pourquoi mettre en place ce livret ?

    L’idée de mettre en place ce livret est arrivée par la rencontre de plusieurs éléments de réflexion avec mes collègues.

    Le premier était le souci de « stockage » des réalisations des élèves.

    - Pour la musique, on pouvait mettre dans le cahier de poésie mais c'est reléguer cette activité « à la fin du cahier » ce qui fait passer la discipline pour secondaire alors qu’elle mérite la même place que les autres.

    - Pour les arts visuels, plusieurs possibilités avaient été testées par chacune d’entre nous au cours de notre carrière : rendre les travaux au fur et à mesure, les conserver dans une pochette en papier peint comme en maternelle … Aucune ne s’était avérée intéressante car soit elle prenait une place considérable dans l’espace-classe, soit elle ne permettait pas de conserver le travail en classe pour y revenir ultérieurement si nécessaire lors d’autres projets.

    Bref, il fallait trouver autre chose, quelque chose qui ne prend pas trop de place ET que l’on peut ressortir quand on le souhaite.

    Le deuxième axe qui nous a fait réfléchir sur le sujet a été le LSU. (Oui, oui … l’outil est loin de m’avoir emballé mais il a été au final un élément déclencheur.). Sur le LSU, contrairement aux anciens bulletins ou livrets scolaires dont j’ai disposé dans mes précédents établissements, propose de remplir directement un parcours culturel et un parcours citoyen de cycle. Les deux mettent l’accent sur la démarche de projet, le suivi sur le cycle des activités de ces domaines d'enseignement … Alors oui, ce n’est pas nouveau me direz-vous ! Mais jusque-là ces deux parcours se résumaient pour ma classe à : lister les sorties en lien avec les sujets proposés, sans plus de détails finalement car nous « débriefions » à l’oral, faisions une affiche pour la classe ou l’école mais (par faute de place) ne gardions pas de trace individuelle que les élèves pourraient garder jusqu’à la fin de leur scolarité primaire (ou plus pourquoi pas !).

    Bref, il nous fallait trouver à présent quelque chose qui soit également évolutif permettant de conserver non seulement des travaux réalisés en classe mais aussi des traces de nos sorties scolaires, des bilans de formations citoyennes, des résumés de débats ou d'ateliers philosophiques et tout autre élément en lien avec les parcours demandés par le ministère.

     

    Quelle forme prendra ce livret P.A.C.C. ?

    Suite à nos nombreuses réflexions entre collègues autour des photocopies du matin, des Tupp’ de midi et des corrections de fin de journées, nous sommes tombées d’accord pour dire...

    « Bye bye les cahiers, Adios les pochettes, Tchüss les classeurs ! On passe à autre chose ! »

    Ouais, ouais, on a dit ça … on passe à autre chose … oui monsieur ! … Autre chose ! … Mais quoi ?

    La réflexion fut longue …

    comme nos temps de photocopies (qu’on oubliait de faire à force de penser), nos repas Tupp (très souvent froids finalement à force de parler …) et nos séances de correction (qu’on terminait chez nous devant Game Of Throne :-D !).

    Puis, en demandant autour de nous, en fouinant sur le net, en faisant marcher notre matière grise, nous avons pensé à la maternelle. Et oui ! Encore  elle ! Il faut dire qu’elle nous inspire pour un bon nombre de chose !

    Et donc nous nous sommes souvenues des fins d’année en maternelle, quand il fallait vider le classeur rempli d’activités pliées, perforées, rangées dans des intercalaires pour les relier par du fil de cuisine.

    « Si elle nous dit, après tout ce roman, qu’elle a pris un classeur au final, je préviens, je me supprime de la newsletter !! »

    Non, non, pas de craintes ! Je n’ai pas pris de classeur à levier ! Trop de mauvaises expériences avec mes petits CP et cet outil de malheur donc le système cassait très souvent la première utilisation, avant même que l’élève ne puisse avoir le temps de l’ouvrir. Je suis vaccinée des classeurs au CP !

    Rassurez-vous encore : je n’ai pas pris du fil de cuisine !!! A la place, j’ai sorti mes nouveaux meilleurs copains ! ("qui ? qui ? mais qui ?" !!!!!)

    Ainsi, le livret P.A.C.C. aura la même structure que le mémo des référents que mes élèves auront excepté qu’il sera au format A4. Il aura une première et une quatrième de couverture qui seront réalisées par les élèves eux-mêmes au centre de création dès la première semaine de classe et qui seront plastifiées pour rendre le livret joli et résistant. Les élèves construiront également ce qui servira d’intercalaires pour séparer les différentes disciplines que ce livret regroupera. Le tout sera donc relié par deux anneaux de reliure (oui, c’est eux mes nouveaux copains !!!) sur le côté gauche des documents pour en faire un livret individuel. Ainsi, il s’ouvre et se referme à volonté et il est très facile d’y insérer les nouveaux travaux terminés.

    Tous les livrets P.A.C.C. peuvent se ranger ensemble dans une grande caisse au centre de création ce qui évite de devoir disposer d’une grande étagère ou d’une armoire pour stocker les classeurs.

    Et, avantage, on peut y mettre tout ! Feuilles blanches A4, feuilles à carreaux, feuilles A3 pliées, feuilles A5 … Du texte, des images, des photos … Et pas de risque de faire tomber et de tout mélanger comme avec un classeur à levier : on insère les feuilles, anneau après anneau, ainsi on maintient toujours un point d’attache fixe ce qui n'est pas faisable avec les classeur à levier.

    Certes, au début, les anneaux dont difficiles à ouvrir et les élèves ne pourront peut-être pas le faire eux-même, mais qu’importe, même si je le fais moi après la classe, ce sera toujours plus pratique et moins encombrant que les anciennes solutions.

    Cet outil peut aussi très aisément être envisagé comme un outil de cycle. La seule contrainte à prendre en compte dans votre cahier des charges du P.A.C.C. sera de les équiper d’anneaux suffisamment larges pour accueillir trois ans de la vie artistique, culturelle et citoyenne de vos élèves.


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  • Le cahier de progrès est un outil que j'ai réellement découvert lors du forum pédagogique de ma circonscription. Jusqu'alors, j'en avais entendu parlé, surtout pour la maternelle, mais n'avais jamais eu l'occasion de voir plus précisément en quoi cela consistait.

    Le cahier de progrès

    Le cahier de progrès est un outil rempli par l'élève, au fur et à mesure de l'année, dès qu'il se sent prêt à valider une nouvelle compétence et donc, dès qu'il remarque qu'il a progressé.

    Fonctionnement présenté au forum

    Chaque élève dispose d'étiquettes, faites pour lui par l'enseignant, qu'il pourra coller dans son cahier de progrès dès qu'il en maîtrisera les objectifs précisés.

    L'élève peut donc valider à SON rythme les différents objectifs qui sont les siens !

    Quand l'élève pense maîtriser une notion (et donc pouvoir valider une de ses étiquettes), il réalise un exercice d'évaluation dont la validation lui permettra de compléter son cahier de progrès. Il lui suffira pour cela de coller l'étiquette-objectif qui convient. Le cahier de progrès ne contient donc que ce que l'élève sait faire.

    Comment je compte mettre en place le cahier de progrès dans ma classe dès la rentrée ...

    1) Les étiquettes-objectifs :

    Un des points qui a posé réflexion fut celui du remplissage de ce livret : je ne voulais pas que ce moment soit trop long, trop fatiguant et où "malpropre".

    Etant donné que je compte le transmettre aux parents des élèves en même temps que le LSUN, je souhaite que ce cahier de progrès soit un minimum soigné et propre

    La collègue qui avait présenté son cahier de progrès au forum imprimait les objectifs à valider sur des feuilles qu'elles découpaient en étiquettes et que les élèves inséraient dans le cahier en les collant.

    Pour ma part j'ai réalisé une trame sous Word qui me permet d'imprimer les objectifs sur des étiquettes autocollantes Avery. J'éviterai ainsi les va-et-viens entre les cahiers de progrès qui seront dans une caisse au fond de la classe et le pot à tube de colle qui sera à l'entrée de la salle. Ils ouvriront leur cahier, décolleront leur étiquettes de la fiche Avery et les colleront ensuite dans leur cahier de progrès avant de le ranger. Ainsi, je gagne du temps dans la fabrication et eux en gagnent dans la validation ;-). Je compte mettre les étiquettes à disposition des élèves au début de chaque période, tout en gardant la possibilité d'en modifier ou d'en ajouter au besoin, selon mes élèves. Évidemment, chaque nouvelle étiquette sera présentée à l'élève afin qu'il sache ce qu'il va pouvoir apprendre d'ici peu de temps et donc ce qu'il va être très vite capable de faire.

    Je mets à votre disposition ma trame Word pour l'impression d'étiquettes autocollantes

    polices utilisées : SketchNice et CursiveStandard

    2) Les tiroirs d'étiquettes :

    Ces étiquettes seront rangées dans des petits tiroirs individuels placés près de la caisse des cahiers de progrès : ainsi chaque élève dispose de ses propres étiquettes, sans voir celles des autres.

    Ils ne savent donc pas qui peut valider quoi. Pas de comparaison, pas de stigmatisation. On avance à son rythme, on progresse pour soi-même.

    Le cahier de progrès

    3) Les exercices de validation :

    Un dernier point qu'il me fallait éclaircir était celui de la validation des objectifs. Le principe de validation par "évaluation" me gêne beaucoup. Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises sur ce blog,je souhaite vraiment sortir des trop nombreuses et perpétuelles évaluations qui finissent par ne plus laisser beaucoup de temps disponible à l'apprentissage.

    Tout comme maisquefaitlamaitresse (qui a récemment mis à jour son cahier de progrès également), je travaille beaucoup en demi-classe et en centres ce qui me permet de mieux les connaitre mes élèves et l’évolution de leurs apprentissages. Aussi, il n'y aura pas d'évaluation (au sens strict du terme) dans ma classe pour valider les objectifs (où exceptionnellement si il n'y a vraiment, vraiment, vraiment pas d'autres solutions !).

    Comment je compte" évaluer sans évaluations" ?

    Je vais le faire de plusieurs manières différentes :

    • Valider les compétences en utilisant le travail effectuer dans les cahiers, les fichiers .... En effet, certaines compétences sont très faciles à repérer en corrigeant au quotidien le cahier des élèves. Le code de correction (vert-bleu-orange-rose) me permet un repérage rapide et efficace.
    • Observer les élèves en activité dirigée, aux centres, ....
    • Les entretiens individuels : cette année je vais bloquer chaque jour un quart d'heure pour mettre en place des entretiens individuels dans lesquels les élèves pourront faire le bilan de leur évolution, remplir leur cahier de progrès ...

    J'ai déjà eu l'occasion de tester cela en partie cette année (en période 5) en proposant une validation d'objectifs sur un plan de travail à la semaine. Trois scénarios de validation ce sont alors présentés à moi :

    - soit les élèves signalaient d'eux-mêmes leur progrès en montrant leurs exercices et en les comparant.

    - soit c'est moi qui me permettais, quand l'élève ne le remarquait pas de lui-même, de lui faire noter sa progression qu'il finissait par apprécier et qu'il courait valider sur son plan de travail avant de le montrer à tous sur le mur des stars.

    - soit, même, ce sont d'autres élèves qui venaient me dire "Regarde maîtresse ! X. a eu tout juste au centre de mathématiques !!! Il a fait tout seul et je l'ai regardé ! C'est tout bon partout, regarde ! Il a bien progressé ! Il peut valider hein ?". Et dans ce cas là, je peux vous dire que mon petit cœur de maîtresse devenait vraiment tout marshmallow car j'avais devant moi non seulement un élève qui avait compris, mais également un autre élève qui était capable de reconnaître les efforts et les progrès de son camarade (avec qui, en plus, il ne s'entendait pas en début d'année !!!)

    "Oui mais à noter que ce que l'élève sait faire on ne sait pas ce qu'il ne sait pas faire !"

    Le cas s'est présenté cette année : une élève de ma classe changera d'école à la rentrée. Je me suis demandé comment faire du cahier de progrès un outil pratique pour les collègues qui auront mes élèves ensuite et à qui je ne pourrais pas faire un petit briefing précis.

    Et bien la réponse est simple : à la fin de l'année, à la suite des objectifs validés, chaque élève collera toutes les étiquettes qu'il lui reste (donc non-validées !) sur une page que nous appellerons : "Bientôt, je vais être capable de ...".

    Ainsi, l'enseignant suivant verra parfaitement ce qui a été validé par l'élève ou non. De même, l'élève sera au clair avec ses apprentissages : il saura très bien qu'il n'a pas validé ces étiquettes-ci mais que très bientôt, il le pourra car il sera prêt, ce sera le bon moment. Il respecte son propre rythme d'apprentissage.

    Donc l'année prochaine, c'est le grand saut ! J’espère que ce cahier aidera les enfants à mieux comprendre ce qu'ils font à l'école, pourquoi ils le font et comment ils le font. J'espère qu'il leur permettra de devenir encore plus acteur de leur parcours au CP.

     Mise à jour du 05/08/2017 :

    Le cahier de progrès

     Je viens de réunir toutes mes étiquettes pour le cahier de progrès des élèves sur un seul et même fichier que je mets à votre disposition plus bas.

    Ce fichier contient 6 pages d'étiquettes à imprimer par élève.

    Dit comme cela, ça fait beaucoup, mais il faut se dire aussi que ces 6 pages regroupent toutes les compétences de l'année ce qui est vraiment appréciable. J'y aurais passé une bonne partie de mon été, mais l'année scolaire à venir s'annonce plus sereine que si j'avais finalement décidé de les faire période après période ;-)

    Seules les étiquettes d'EPS ne sont volontairement pas complétées afin de vous permettre de les faire correspondre aux différents sports que vous compter pratiquer cette année avec votre classe.

    Elles ont été réalisées avec l'outil SmartArt et peuvent accueillir une image d'illustration. J'ai personnellement mis sur celles de mes élèves les petits robots de Bout De Gomme.

    Par volonté de cyber-courtoisie, je préfère vous communique ci-dessous mes étiquettes sans ces petits robots, vous permettant par la même occasion de pouvoir les personnaliser à votre guise.

    La trame est prévue pour être imprimer sur les étiquettes dont je dispose et dont la référence est la suivante : AVERY L-7160

    Trame étiquettes du cahier de progrès aux formats WORD et PDF

    En espérant que cela pourra vous servir ou vous inspirer ... ;-)


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  •  Suite à mon article sur la gestion du matériel et les caisses à cahiers, vous avez été nombreux à me demander un détail de ces derniers ...

    A la prochaine rentrée, mes élèves auront 8 cahiers à gérer ...

    le cahier de liaison (gris, format 17x22) qui contient les différentes informations relatives à la vie de l’école et de la classe. Il permet de faire le lien entre l’école et la maison.

    le cahier des centres (rouge, format 17x22) qui fait double-emploi car il contient à la fois tous les travaux effectués par les élèves aux centres d’autonomie mais également  les activités réalisées au cahier du jour l’an passé (dictée, exercices hors fichiers …). L’an dernier j’ai remarqué que ce dernier était peu rempli étant donné que la majorité des exercices se trouvent répartis dans les fichiers et que, suite à ma transition vers la pédagogie active, je faisais beaucoup plus de travail par manipulation. J’ai donc supprimé le cahier du jour ce qui m’a permis de réduire le nombre de cahier à gérer et à corriger. Même si j’y jette un coup de d’œil chaque soir, ce cahier n’est corrigé qu’occasionnellement afin de permettre aux élèves d’avancer à leur rythme, sans crainte d’un jugement évaluatif quelconque. (voir article Montessori après 6 ans)

    le cahier de progrès (transparent, format 17x22) : Un article détaillé portera bientôt sur ce cahier un peu particulier c’est pourquoi je ne m’attarde pas dessus ici ;-)

    le cahier de sons et de lecture du soir qui contient les fiches-sons travaillées en classe et des fiches de lecture d'entraînement (ce cahier est purement basé sur la phonologie, les autres activités de lecture seront dans le cahier de lecteur.

    le cahier d’EDL (vert, format 17x22) qui contiendra les leçons d’étude de la langue (mêlant la méthode PICOT et la grammaire MONTESSORI)

    le cahier d’écrivain (violet format 24x32) qui contiendra tous les travaux de production d'écrits (joggings d’écriture, projets d’écriture ...) ainsi que les productions libres réalisées au centre d'écriture.

    le cahier de lecteur (jaune, format 24x32) qui contiendra les travaux collectifs de lecture (lecture suivie, compréhension ...) ainsi que le compte-rendu des lectures libres et autres impressions ressenties au centre de lecture.

    le cahier de découvertes (transparent au format 24x32) qui sera divisé en 4 parties (espace, temps, vivant, matière/objets).

    le Livret du P.A.C.C. qui se présentera comme le mémo des élèves mais au format A4. Je ne peux malheureusement pas vous mettre d’illustration de cet objet pour le moment car il est tout nouveau et surtout, il n’est pas encore prêt étant donné que les élèves le fabriqueront eux-mêmes dès la rentrée, comme ils le souhaitent, au centre de création. Il permettra de lier les différents travaux d’Art (sous toutes ses formes : visuelle, sonore, poétique ...), d’anglais (comptines, jeux …), d’ ECM (compte rendus d’ateliers philo). Là encore, c’est l’occasion de supprimer :

      • le cahier de poésie/musique (qui n’était pas plein en fin d’année bien que fin !),
      • le cahier d’anglais (qui n’est finalement traité qu’à l’oral en cycle pour éviter les confusions grapho-phonologiques avec le français)
      • le classeur d’ECM

    Economie logistique, économie budgétaire et économie de temps

    J'ai volontairement choisi de ne pas travailler avec des cahiers 21x29,7cm simplement car il oblige à découper les feuilles A4 pour qu'elles puissent y être collées à l'intérieur. Ne pas avoir à couper une feuille ou devoir simplement la plier en deux pour qu'elle rentre dans le cahier, c'est un gain de temps considérable en CP !! (et dans d'autres niveaux aussi certainement ;-))

    Les élèves disposeront aussi de :

    (cliquez sur les images pour consulter le site des différents éditeurs)

    - leur fichier « J’apprends les maths avec Picbille » qui servira cette année plus de « banque d’exercices » que de fichier proprement dit. Cette méthode, même si beaucoup me disent qu’elle est « dépassée » ou « démodée », a fait ses preuves sur mes élèves, l’an passé (et deux autres années avant, dans d’autres établissements, ce qui n’a pas été le cas d’autres méthodes que j’ai pu utiliser). Les élèves y adhèrent bien, elle permet de nombreuses manipulations, une multitude de techniques différentes ainsi que des exercices de réinvestissement qui pourront être réalisés au centre de mathématiques. Il est vrai que j’envisage fortement de passer au « sans fichier » (pour pouvoir développer les centres et la manipulation au maximum) mais, ayant changé tellement de choses dans mon fonctionnement et ayant déjà programmé encore beaucoup de nouveautés, je voulais conserver des bases de travail que je maitrise parfaitement afin de ne pas trop révolutionner de suite. Ma carrière est encore longue, j’aurais bien le temps d’y songer ! ;-)

    - Le mémo de Picbille qui est fourni avec le fichier de mathématiques et qui contient les traces écrites. Je trouve les leçons très claires, bien illustrées alors cette année je vais me contenter d’exploiter cet outil sans faire de cahier de leçons de maths à côté. J’économiserai ainsi un bon nombre de photocopies !

    - Le mémo de référents pour les aider dans leurs différentes activités et personnalisable à souhaits selon les besoins de chacun (voir article du blog)

    - Le manuel de lecture de Bulle (pour plus de détails, rendez-vous sur l'image)

    - Les fichiers successifs de la méthode de lecture Bulle (pour plus de détails, rendez-vous sur l'image)

    La majorité des cahiers comporte dès le début d’année :

    • une page de garde (que je ne diffuserai volontairement pas afin de respecter la cyber-courtoisie ;-)
    • un descriptif à destination des élèves et des parents pour expliquer le cahier et son contenu (voir le blog de lamaitressesev)
    • une feuille « signature des parents » sur la dernière page du cahier afin de pouvoir vérifier par transparence si les cahiers ont été vus et gagner ainsi du temps chaque lundi matin ;-).

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