•  Il y a quelques semaines, le blog Classe de demain m’a proposé de tester du mobilier de chez Manutan Collectivités destiné aux classes flexibles. Voici un « petit » retour sur ce test …

    Test de mobilier modulable

     

    Pourquoi un test de mobilier ?

    L’objectif de ce test est de soumettre le mobilier aux conditions du terrain et de vérifier leurs points forts (et découvrir leurs points faibles aussi le cas échéant ;-)).

    Je ne suis pas le seule enseignante à tester ces produits actuellement. D’autres enseignants, ayant d’autres niveaux de classe, les testent aussi, ailleurs en France, afin de voir si ce nouveau mobilier est réellement adapté aux élèves, à leur âge mais aussi à leur corps en pleine croissance.

    Comme les autres PE testeurs, j’ai eu un compte-rendu détaillé à faire à partir de mes observations et des remarques et ressentis de mes élèves sur ces tables et ces chaises.

    Je sais que (quand on en la possibilité et la chance …) choisir du nouveau mobilier n’est pas chose facile car notre choix se fait très souvent sur catalogue, sans pouvoir voir ni tester le matériel avant de le commander et de le recevoir.

    Je voulais donc vous faire connaitre à vous aussi ce que ma classe et moi avons pensé de ce mobilier et vous faire part des retours que nous en avons fait.

    Cela vous permettra peut-être de vous faire une idée un peu plus précise de ces produits dans le cas où votre école serait en cours de renouvellement ou d’investissement dans du mobilier neuf.

     

     

    Description du matériel

    Durant les vacances de février, des tables Géométra et des chaises Mahia ont été livrées et installées dans ma classe de CP. En voici le détails en image …

    Retour d'expérience : Mon test de mobilier modulable

               

                  Géométra et Mahia : Du mobilier modulable testé en classe                Retour d'expérience : Mon test de mobilier modulable      Retour d'expérience : Mon test de mobilier modulable

     

     (Cliquez sur les objets pour découvrir leur page internet associée)

    NB : Le site de Manutan Collectivités est actuellement en maintenance et les liens ne fonctionnent pas pour le moment. Je les mettrais à jour quand le site sera accessible.

    Comme vous pouvez le voir sur les photos, les tables Géométra que nous avons testé sont de deux types :

    -       1 table double à 4 pieds fixes

    -       5 tables individuelles à 3 pieds (dont un avec une roulette en plastique solide)

    Elles sont de 5 coloris différents mais le nuancier du catalogue Manutan Collectivités en propose 6 au total.

    Elles sont faites d’un seul bloc : le plateau d’aggloméré (d’épaisseur 19mm et revêtu de mélaminé ou stratifié) et les pieds en acier sont soudés ensemble.

    Chaque pied dispose de deux vérins de réglage de niveau ce qui permet d’adapter la hauteur de la table à celle de l’élève (une simple clé de 10 suffit à dévisser les deux vis de verrouillage pour effectuer le réglage en moins de 5 minutes !).

    Retour d'expérience : Mon test de mobilier modulable

    Attention cependant si jamais vous souhaitez passer commande de ces tables car elles existent aussi en hauteur fixe de la taille 1 à 7.

    Du côté des chaises, mes élèves ont pu utiliser 8 chaises Mahia. Elles sont faites d’une coque noire et de 4 pieds en acier avec des embouts insonores (non-négligeable quand on a du parquet au sol) et non-tâchants (non-négligeable quand on a du lino ;-p)

    On ne va pas se mentir, quand on parle « mobilier scolaire », la question du prix ne tarde pas à se poser.  C'est « le nerf de la guerre » comme on dit ! Afin d’être la plus transparente possible, je vous propose donc d’en parler de suite comme ça c'est fait ;-p.

    Je n’avais pas le détail des prix lors de la réception des produits alors j’ai recherché sur le site internet de Manutan Collectivités pour vous faire part des prix exacts :

    Table individuelle Géométra :   135€ HT soit 162€ TTC

    Table double Géométra :  174€ HT soit 208€ TTC

    Chaise Mahia : 50,82€

    L’ensemble des produits que ma classe a pu tester représente donc un montant total de 1 424 , 56 € ce qui représente un très gros investissement pour une salle de classe.

     

     

    Mise en place dans la classe

    Un fois le mobilier livré, j’ai pu me rendre compte de sa dimension réelle (oui car je ne sais pas vous, mais personnellement, je n’ai absolument PAS « le compas dans l’œil ! ». J’ai besoin de voir les choses en vrai pour constater leur taille réelle. Autrement, je suis le genre de personne certaine qu’un éléphant peut rentrer dans un trou de souris … sur le papier en tous cas. Bref, j’ai tiré des conclusions de mes expériences passées et j'attends de voir avant de me projeter. lol).

    J’ai donc choisi d’installer ces 6 tables et 8 chaises au centre guidé.

    Voici la classe avant ...

    Test de mobilier modulable

     

    ... et après l'installation du mobilier modulable.

    Test de mobilier modulable

    Vous pouvez constater que le gain de place est assez important ou que, tout au moins, les nouvelles possibilités d'agencement permettent d'optimiser l'espace.

    Les tables Géométra sont des pupitres à 5 côtés dont le but est de proposer d'innombrables combinaisons afin de s'adapter à toutes les formes d'enseignement.

    Ici les tables sont placées en ilôts (pour les besoins de l'activité menée le jour de la photo ;-)) mais il est tout à fait possible de créer un U pour créer un centre guidé comme j'avais avant. Voici un exemple de U réduit composé de tables Géométra et de tables ordinaires.

    Géométra et Mahia : Du mobilier modulable testé en classe

    Et voici un autre exemple de disposition pour un travail en groupe de besoins 

    (je me place au centre du cercle sur mon tabouret à roulettes)

    Géométra et Mahia : Retour sur notre test de mobilier modulable

     Ou encore une disposition "regroupée" pour créer un espace de travail en arts plastique

    Géométra et Mahia : Du mobilier modulable testé en classe

     

    Retours d’utilisation

    L’avantage principale des tables Géométra est que leur forme en trapèze, leur roulette et leur poids très léger permettent de multiples configurations d’îlots et d’aménagements possibles.

    C’est pour cette raison que je me suis séparée de la table haricot que j’avais construite avec mon papa. En effet, comme grâce à ces tables il est très facile de moduler l’espace et de composer des espaces de travail de groupes en fonction des besoins, la table haricot n’était plus vraiment nécessaire. (Elle n’a cependant pas totalement disparu du paysage, elle a simplement changé de classe et poursuivra sa mission auprès des CP de ma collègue de la classe d’à côté. ;-))  

    Voici en images les configurations que mes élèves ont proposé lors de notre phase de découverte du mobilier :

    Test de mobilier modulable

    Retour d'expérience : Mon test de mobilier modulable

     

    Test de mobilier modulable

    Test de mobilier modulable

    Géométra et Mahia : Du mobilier modulable testé en classe

    Il est ainsi possible de constituer :

    - de grandes tables (même dans des espaces réduits)

    - des tables de travaux de groupes circulaires pour travailler en groupe ce qui permet une communication optimale.

    - des tables de soutien individuel ou en très petits groupes

    Les tables Géométra ont des dimensions proches des tables traditionnelles que j’ai encore en classe. Ainsi, la table double Géométra a des dimensions très proches d’une table double ordinaire. De même, deux tables Géométra individuelles mises côte à côte font la longueur d’une table double ordinaire.

    Test de mobilier modulable

    Test de mobilier modulable

    Test de mobilier modulable

     

    Les dimensions étant proches, cela permet de ne pas trop réduire l’espace de travail des élèves. C’est ce que je redoutais avec la forme trapèze du plateau des tables mais finalement mes CP n’ont pas eu de retours négatifs au sujet de la place disponible pour travailler.

    Au contraire, la forme en trapèze leur permet de prendre des repères pour positionner leur cahier lors des temps d'écriture : en mettant le cahier en parallèle du bord de la table, ils le positionnent au mieux pour faciliter l'apprentissage du geste graphique. Comme les tables individuelles offrent 3 possibilités de placement de chaise (les tables ordinaires de ma classe n'en offre qu'une à cause des pieds en L et des fonds de casiers), chacun s'y retrouve, droitier comme gaucher.

    Test de mobilier modulable

     

    Mes CP ont toujours peu de matériel sur leur pupitre (une trousse et un cahier format écolier le plus souvent mais rarement autre chose).

    Peut-être que les collègues des niveaux supérieurs, où les élèves ont plus de matériel à poser sur leur table, auront d’autres retours à ce sujet. Voici quand même quelques photos de la table avec un cahier 24x32 ouvert pour vous donner une idée de ce que cela peut donner, en fonction des 3 positions possible de la chaise.

    Géométra et Mahia : Du mobilier modulable testé en classe

    Le réel gros changement se fait sur le poids et la maniabilité du mobilier. Les tables Géométra sont légères tout en étant suffisamment lourdes pour être bien stables.

    J’avais peur que la roulette ne fasse bouger la table plus que les tables précédentes (d'autant que la roulette ne dispose pas d'une pédale de verrouillage) mais une fois posés au sol, les 3 pieds sont bien stables et la table ne bouge quasiment pas. Elles peuvent parfois se déplacer vers l'avant légèrement, si l'élève s'appuie contre le bord avec trop de force (comme c'est déjà le cas avec les tables ordinaires en fait) mais cela ne gêne pas l'écriture.

    Si l’on souhaite bouger la table pour moduler des espaces, il faut vraiment lever les deux pieds fixes à l’aide du plateau. Sans cela, la roulette ne s’actionne pas facilement et la table ne bouge que si on agit en ce sens.

    Test de mobilier modulable

    Le fait de pouvoir régler les tables seule et facilement est un réel point positif pour moi car les tables ordinaires dont ma classe est normalement équipées ne le sont pas. Il est indispensable de demander aux équipes de la mairie de venir les régler si jamais il faut.

    Une des choses que mes élèves m’ont vite fait remarquer (oui, je n’avais pas vu moi-même … compas dans l’œil … tout ça …), c’est que les tables facilement empilables. Ainsi, quand nous avons besoin de disposer d’espace au sol, deux positions s’offraient à nous :

    -       - utiliser la roulette pour mettre les tables contre les murs et libérer le centre de la classe

    -        - empiler les tables pour libérer encore plus d’espace au sol dans la salle.

     

    Test de mobilier modulable

    Test de mobilier modulable

     

    En ce qui concerne les chaises Mahia, les élèves comme moi avons apprécié leur légèreté. Nos chaises habituelles sont en bois et en métal ce qui les rend plus lourdes, encombrantes et pas évidentes à déplacer, surtout pour certains de mes élèves de CP un peu chétifs.

    Test de mobilier modulable

    Les élèves ont aussi fait remonter que les chaises ne sont pas facilement empilables. On a réussi à en mettre 4 en pile quand on a eu besoin de libérer de l’espace au sol mais, au-delà, la pile de chaises n’est pas stable et manque de tomber. Il est donc préférable de trouver de la place pour ranger chaque chaise (sous ou sur les tables, comme nous faisions avec les chaises précédentes).

    Test de mobilier modulable

    Un autre retour que j’ai fait au sujet des chaises c’est qu’elles ne sont pas réglables en hauteur. Mes élèves les ont utilisés sans peine car la hauteur des chaises est adaptée à la taille moyenne de mes CP. Cependant, dans le cas d’un investissement communal, il est préférable je pense de privilégier l’achat de mobilier réglable afin que les tables comme les chaises puissent passer d’une classe de CP à une classe de CM sans souci.

     

    Côté entretien, les tables comme les chaises sont faciles à nettoyer. Et le fait qu'elles soient facilement déplaçables est un point très positif pour les agents d'entretien qui peuvent les bouger très vite pour le nettoyage de la classe.

     

    Voici donc les retours qui ont été faits aux équipes de Classe de Demain et de Manutan Collectivités. Pour conclure je dirais que, même si nous avons émis quelques points négatifs, il reste indéniable que les tables Géométra et les chaises Mahia sont vraiment bien pensées pour la classe. Elles lient l'utile à l'agréable. C'est certes un investissement financier considérable mais qui se trouve très vite rentabilisé par le large potentiel du mobilier. En tous cas, une chose est certaine pour les élèves comme pour moi : on y prend vite goût !!


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  • En complément de la méthode des Noums, ma collègue et moi utilisons également depuis 2 ans les fichiers photocopianles de la collection "1,2,3 Parcours ..." en Géométrie et Résolution de problèmes.

    1,2,3 Parcours ... Cycle 2

    Ces deux outils s’inscrivent dans la collection « 1, 2, 3… Parcours » dont l'atout principal est la possibilité de différencier sur plusieurs niveaux, facilement.

    L’objectif est de proposer à l’élève un parcours d’apprentissage basé sur ses acquis réels.

    Chaque notion est déclinée sur 3 parcours différents où le degré de difficulté est symbolisé par des étoiles.

     

     

     

    J'avais promis (il y a plusieurs mois maintenant ...) à certains collègues de leur faire un retour sur ces deux supports en questions. Faute de temps et de motivation (merci le Coco !), j'ai toujours remis à plus tard et ne l'ai finalement pas fait.

    Quand j'ai enfin pu me pencher sur une présentation détaillée, j'ai découvert que d'autres collègues blogueurs et blogueuses avaient déjà réalisé des articles dessus et, honnêtement, je ne saurais faire mieux tant c'est complet et clair !

    Je me permets donc de relayer simplement ici les articles qui pourraient permettre aux "tent-e-és" de se faire une idée plus précise de la collection :

     

     

    - 1,2,3 Parcours ... Géométrie - Cycle 2 chez Val10 et Le blog du Cancre (auteur de l'ouvrage en question)

    1,2,3 Parcours ... Cycle 2

     

    - 1,2,3 Parcours ... Résolution de problèmes - Cycle 2 sur le Cartable de Sanléane et Le blog du Cancre (auteur de l'ouvrage en question)

    1,2,3 Parcours ... Cycle 2

    Bonne découverte à toutes et tous !


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  • Flexigame est une collection de jeux d’inhibition et de flexibilité cognitive pour "muscler" le cerveau et lui apprendre à résister aux automatismes qui engendrent souvent des erreurs. J'ai pu l'emprunter à l'Atelier Canopé de mon département pour quelques semaines et l'utiliser en classe et en lien avec le programme ATOLE.

    Flexigame, un jeu pour entraîner l'inhibition

    Le principe de jeu est d'entraîner le contrôle inhibiteur des enfants.

    Le postulat de départ est simple : le jeune enfant a une grande capacité à développer sa flexibilité cognitive, à contrôler ses émotions et à accroître sa mémoire de travail, grâce à son cerveau en développement.

    Toute cette capacité va lui permettre de s'adapter plus facilement aux nouvelles situations, aux défis qu'il peut rencontrer, de réguler son agressivité, ses impulsions et surtout de développer sa bienveillance et son empathie vis-à-vis des autres.

     

    J'ai pu utiliser la boite "Fruits, Légumes - Couleurs".

     

    Le jeu propose le matériel pour deux élèves (mais il est possible de jouer à plusieurs en formant des équipes)  s'organise en 7 séries de difficulté progressive, chacune étant composée de 4 fiches d'activités auto-correctives.

    Flexigame, un jeu pour entraîner l'inhibition

    Flexigame, un jeu pour entraîner l'inhibition

    Dans le jeu, les premières séries d’activités mettent en place des automatismes de pensée. 

    Série 1 : Retrouver le même jeton-aliment que celui représenté.

    Série 2 : Retrouver le jeton-couleurs de l'aliment représenté.

    Série 3 : Placer un jeton-couleur correspondant à la couleur de l'aliment tel qu'il est représenté.

    Série 4 : Placer un jeton-aliment de la même couleur que celle dans laquelle est représenté l'aliment. 

     

    Puis dans les activités qui suivent, les enfants apprennent à résister à certains automatismes ou pensées trop rapides de manière à activer un raisonnement logique permettant de trouver la bonne solution. 

    Série 5 : Faire correspondre à chaque aliment représenté sa couleur réelle.

    Série 6 : Faire correspondre à chaque aliment représenté un autre aliment portant la même couleur réelle. 

    Série 7 : La consigne change à chaque case.

     

    Flexigame, un jeu pour entraîner l'inhibition

    Flexigame, un jeu pour entraîner l'inhibition

     

    Le jeu s'accompagne d'un livret à destination de l'enseignant proposant une progression d'utilisation, des outils de suivi des élèves (collectifs et individuels).

     

    Flexigame, un jeu pour entraîner l'inhibition

     

    Flexigame est donc un jeu qui permet à l'élève de développer à la fois ses compétences métacognitives et ses compétences psycho-sociales. Si comme moi, vous suivez le programme ATOLE en classe, ce jeu peut être vraiment pertinent pour illustrer le "mode marionnette" qui nous oblige à réagir par habitude, réflexe, sans vraiment réfléchir.


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    Je ne sais pas vous mais dans mon école, on apprécie beaucoup les supports proposés par la maison d'éditions Lire Demain. C’est le réseau écoles, collectivés et comités d’entreprise des éditions Auzou. Il propose des outils clés en main pour les enseignants et promeut la lecture chez les enfants.

     

     

    Les kits Lecture de Lire demain

     

    Chaque année, un représentant de Lire Demain vient nous faire découvrir leurs nouveautés à l’école. Et (sûrement comme beaucoup de collègues je pense) chaque année, on craque ! (Surtout ces deux dernières années pour être honnêtes car, le Covid obligeant souvent à annuler pas mal de sorties scolaires, on en profite pour utiliser l’argent autrement et notamment en investissant  dans des supports pédagogiques pour l'école).

     

     

    A l’école, nous avons déjà plusieurs boites de rallye lecture à l’école (la photo ne montre que ceux qui étaient présents à la bibliothèque lors de mon passage. Les autres étaient en cours d’utilisation en classe).

     

    Les kits Lecture de Lire demain

     

    Avec mes collègues de CP, nous avons décidé d’opter plutôt pour des kits de lecture suivie.

     

    Il y a deux ans, nous avions choisi une lecture suivie de la collection du (célèbre !) Loup : «La machine à vœux de Valentin ».

     

     Les kits Lecture de Lire demain

     

    Ce qui nous avait plu à la découverte de l'album c’était qu'il proposait 2 niveaux de lecture ce qui nous permet de travailler un seul et même ouvrage avec toute notre classe (sans pour autant qu’il soit trop compliqué pour certains ou trop simple pour d’autres). 

    Les kits Lecture de Lire demain

     

    Cette année, nous avons chacune un groupe de très bons lecteurs et nous avons souhaité pouvoir disposer d’une lecture suivie qui soit d’un niveau de difficulté supérieur.

     

    Notre choix final s’est porté sur l’ouvrage « Walter enquête à la bibliothèque ».

     

    Nous connaissions déjà l’ouvrage car l’album avait été offert aux enfants de la commune il y a quelques années à l’occasion de la St Nicolas (#teamalsacemosellereprésente ! ;-p)  et je savais qu’il pouvait s’adresser à des lecteurs de CP plus avancés.

    Comme dans tous les kits de lecture suivie, l’album étudié y est disponible en 25 exemplaires et s’accompagne d’un dossier de lecture suivie qui a pour but de guider l’enseignant dans l’exploitation de l’album (libre à chacun de l’utiliser en fonction de ses choix pédagogiques et de son organisation de classe bien sûr)

     

     

    Les kits Lecture de Lire demain

     

    Les kits Lecture de Lire demain

    Le dossier propose d’une part, des fiches sur la compréhension du livre. Elles portent sur l’ensemble de l’album, avec des questions et des exercices en lien avec l’histoire.

     

     

    D’autre part, les fiches « Voyager à travers le livre » permettent l’étude transversale de l’ouvrage (la couverture, les temps, les lieux …). Au dos de chaque fiche figure sa correction ce qui permet à l’élève d’avoir un feedback rapide dans le cas où il travaille en autonomie.

     

     

    Les kits Lecture de Lire demain        Les kits Lecture de Lire demain

     

     

     

    Lire Demain ne propose pas que des lectures suivies ou des rallyes lecture mais également des mallettes pédagogiques, des fichiers de lecture autonome, etc … Tellement de choix et de possibilités ! Mais on ne peut évidemment pas tout tester ...

     

    Aussi, si jamais vous êtes adeptes des kits de Lire Demain et que vous avez d’autres supports de leur catalogue à nous conseiller à mes collègues et moi, nous sommes preneuses !

    On adore découvrir et faire découvrir de nouveaux univers à nos p’tits loups et sommes à l'écoute des bons procédés. ;-)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Cette année, pour la première fois depuis le début de ma carrière, j'ai au sein de ma classe un élève atteint de surdité. Ne connaissant rien à ce type de handicap, j'ai passé un été très studieux pour découvrir et apprendre la LSF afin de l'intégrer au maximum à ma pratique et au projet de classe afin que cette expérience soit non seulement enrichissante pour moi mais aussi et surtout pour tous les élèves.

    Accueillir un élève sourd et malentendant

    En juin dernier mes collègues d'ULIS m'ont informé qu'en septembre ma classe compterait le petit C. parmi ses élèves.

    C. est sourd et appareillé. Malgré cela, il n'entend que très peu, ne s'exprime pas à l'oral, lit sur les lèvres et apprend la LSF pour communiquer.

    Des élèves en grande difficultés scolaires ou porteur de handicap, j'en ai connu et eu en nombre depuis mes débuts. Mais des élèves atteint de surdité, jamais encore !

    Mon cerveau a donc fait ce qu'il fait toujours quand il se retrouve face à un nouveau challenge : il a cogité !

    Comment je vais faire pour l'accueillir ?

    Je ne maitrise pas la LSF, comment vais-je faire pour communiquer avec lui ?

    Et les autres élèves, comment vont-ils communiquer avec lui ? ...

    Et ce n'est qu'un tout petit aperçu de touuuuutes les questions qui me sont venues.

     

    Il me fallait trouver des réponses à mes questions pour pouvoir aborder l'année "armée" et sereine.

    Partant d'un postulat simple qui est que l'école en France se veut être de plus en plus inclusive, je me suis dit que je trouverais certainement des pistes d'informations et de documentation sur les sites officiels. 

    J'ai donc sorti mon petit PC, ouvert mon navigateur de recherche et me suis mise au boulot.

    Et j'ai en effet trouvé pas mal d'articles sur la scolarisation des élèves sourds et malentendant !

     

    Références sur le cadre d'accueil des élèves porteur de TFA

    Sur le site du ministère, j'ai trouvé des informations sur les modalités d'accueil et d'enseignement, les dispositifs à mettre en place, etc ...

    J'ai aussi pris connaissance de l'état des lieux et des recommandations données par le Conseil Scientifique de l'EN sur la scolarisation des élèves sourds en France ICI.

    L'ouvrage de la collection Repères Handicap dédié au même sujet donne également un cadre d'action et des pistes pour accueillir et enseigner aux élèves à TFA. (Je ne les retrouve plus les pages où j'avais trouvé ces documents sur le net alors je vous mets le document en lien direct).

     

    Voici aussi la vidéo de présentation du rapport de CSEN

     

    Sur le site du Réseau Canopé, j'ai pu trouver différents documents portant sur les troubles des fonctions auditives notamment les fiches CAP Ecole Inclusive très complètes et riches. Il en existe sur de nombreux sujets et je vous conseille vraiment d'aller y jeter un coup d'oeil.


    Accueillir et Enseigner

    Après toutes ces découvertes, je me sentais plus au point sur le cadre d'accueil des élèves porteurs de TFA.

    Est-ce que je me sentais prête à démarrer l'année scolaire auprès de C. après tout cela ? Pas du tout !!!

    Je ne pouvais pas dire que je n'avais rien appris durant ces nombreuses heures de recherche et de lecture mais je ne pouvais pas dire non plus que je me sentais prête à accomplir cette nouvelle mission au mieux.

    Je me sentais toujours autant désarmée pour une raison toute simple : il y a une grande différence entre "accueillir un élève porteur de TFA" et "enseigner à un élève porteur de TFA".

    Je me sentais prête pour accueillir mon petit C. à la rentrée de septembre, là n'était pas le souci. Je savais comment me placer en classe, comment agir pour qu'il me voit ou lise sur mes lèvres facilement, je savais où l'installer dans la classe pour qu'il puisse profiter de tous les moments collectifs et des réponses de ses camarades, etc ...

    Oui mais mon métier c'est professeur des écoles. Mon métier c'est d'enseigner. D'enseigner à tous mes élèves. De les faire tous réussir. Tous même C.. Avoir des pistes pour l'accueillir n'était pas suffisant pour moi.

    J'avais besoin d'entrer en communication avec lui pour le comprendre, l'aider, le faire progresser, etc ... J'étais bien loin de pouvoir le faire. J'en étais même incapable en vérité car, je le savais, si lui comme moi étions français sur le papier, nous ne parlions pas la même langue. Du moins, nous n'utilisions pas les mêmes modalités pour communiquer.

    Avec les élèves allophones qui ont fréquenté ou fréquentent encore ma classe, je pouvais utiliser l'oral pour communiquer. Je m'étais formée au FLE lors de mon année en SEGPA ou j'avais reçu la mission d'apprendre le français aux ENAF de l'établissement. Mais cette fois c'était différent. Je ne me sentais pas apte à lui dispenser des apprentissages qui lui soient véritablement accessibles, efficaces et porteurs de sens sans utiliser la parole.

    Le constat de base était aussi simple qu'évident :

    Je parlais et entendais. Lui ne pouvait pas le faire.

    En revanche, il signait et moi je ne savais pas le faire.

    Je pouvais faire en sorte de changer cette variable car quand on ne sait pas, on apprend !

    Je suis de ces gens qui pensent que rien n'arrive par hasard. J'ai toujours été tentée d'apprendre la LSF mais n'avait jamais pris le temps de m'y pencher. Cette fois, c'était inévitable. Je devais l'apprendre (ou en tous cas m'y initier) pour faciliter le quotidien et les apprentissages de mon petit C..

    Je n'avais pas suffisamment de connaissances pour pouvoir communiquer avec lui mais je pouvais faire en sorte de les acquérir.

    Attention, à l'heure ou j'écris ces mots, je suis encore bien loin de maîtrisée la LSF et d'être bilingue. En revanche, je dispose de plus de "clés" qu'il y a 3 mois en arrière et cela me permet d'une part d'être plus sereine au quotidien quand je suis avec C. et d'autre part de mieux appréhender mes séances de classe avec lui. Le chemin est encore long mais passionnant ...

     

     (Essayer de) S'auto-former à la LSF

    Accueillir un élève sourd et malentendant

    Pour me renseigner sur la LSF, je suis dans un premier temps allée consulter les articles de Priscilla PMFG, ancienne PE ayant appris la LSF et l'ayant mis en pratique en classe.

    Priscilla Pmfg

    Accueillir un élève sourd et malentendant

    Je l'ai également contacté sur les réseaux sociaux et elle a très gentiment répondu à mes questions à ce sujet et m'a guidé vers des comptes qui pouvaient m'aider et m'initier en douceur à cette langue à part entière. J'ai donc épluché durant l'été les comptes Instagram de :

                                          Litte Bun Bao           Femme bionique

                                              Accueillir un élève sourd et malentendant                               Accueillir un élève sourd et malentendant

     

                               Lyla Signes               Comment ça se signe

                                                                      Accueillir un élève sourd et malentendant                                Accueillir un élève sourd et malentendant

     

    En parallèle de ces temps d'apprentissage personnels, j'ai pris contact avec mon équipe de circonscription afin de voir si s'il était possible de disposer de masques transparents pour faciliter à C. la lecture sur mes lèvres mais aussi savoir comment il serait possible de me former de manière officielle à la LSF.

    Si mes collègues (PE et AESH) et moi avons pu être équipés en masques inclusifs, il n'a pas été possible malheureusement de bénéficier d'une formation.

    Il existe bien des formations MIN sur la LSF mais les inscriptions sont nationales et le nombre de places assez limitées selon les sessions. J'ai d'abord voulu tenter ma chance et m'inscrire (même si je ne faisait pas partie du public prioritaire) puis j'ai vu où se déroulaient les formations (aux 4 coins de la France mais pas près de chez moi) et j'ai décidé de ne pas m'inscrire car, si j'étais prise, cela aurait eu un coût personnel bien trop conséquent (déplacement, logement, alimentation, garde de mes enfants ...).

    J'ai donc poursuivi mon auto-formation en lisant certains ouvrages dédiés à la LSF (Ils m'ont été prêtés pour la majorité et j'en ai acheté 2.)

    Accueillir un élève sourd et malentendant Accueillir un élève sourd et malentendant Accueillir un élève sourd et malentendant Accueillir un élève sourd et malentendant

     

    J'en aurais bien lu plus car d'autres me tentaient mais il me fallait rester raisonnable car j'ai également suivi des cours dispensés par Marie Cao sur la plateforme Udemy durant l'été (je les ai payé personnellement mais leur coût reste bien moindre que celui de la formation diplômante que j'envisageais au départ).

    Accueillir un élève sourd et malentendant

     

     

     

    La place de la LSF dans ma classe

    Depuis 2005, la langue des signes française (LSF) est reconnue comme une langue à part entière. Tout élève concerné (sourd, malentendant ou non) peut bénéficier d'un enseignement en langue des signes. Si la LSF peut être la langue d'enseignement des élèves sourds ou malentendants, elle peut tout à fait être enseignée aux élèves non sourds au même titre que l'anglais, l'allemand ou tout autre langue vivante !

    Ainsi, au-delà de la nécessité que j'avais d'apprendre la LSF pour communiquer avec C., j'avais aussi le projet plus ambitieux d'initier mes élèves à cette langue pour plusieurs raisons :

    - leur permettre de communiquer et de comprendre C. afin qu'il ne soit pas isolé,

    - les sensibiliser à la différence et au handicap.

    Nous avons donc commencé l'année en EMC en travaillant sur la surdité. L'accueil de C. s'est très bien passé. Les élèves ont tout de suite eu envie d'apprendre la LSF pour communiquer avec lui.

    Nous avons ainsi mis en place un "rituel LSF". Chaque matin, un élève tire au sort deux papiers dans le "panier à signes". Sur ces papiers, on trouve des mots en lien avec l'école, la maison, la famille, etc ... des thèmes et des termes préalablement sélectionnés par mes soins car en lien direct avec le quotidien des élèves. L'objectif était que les enfants puissent communiquer rapidement avec C.. Bien sûr, les élèves sont force de propositions et parfois nous n'avons pas besoin de tirer au sort car ils ont des demandes précises, souvent liées à un évènement vécu (une sortie scolaire est prévue alors on découvre les signes pour "château", "roi" ...).

    Le seul souci à ce moment-là, c'est que parfois ce sont des signes que je ne connais pas non plus ! Dans ces cas-là, je jette un oeil rapide au dictionnaire Elix qui me permet de voir le signe associé à un mot en vidéo. Et si jamais le terme n'y figure pas ou si j'ai un doute, je prends note et explique aux élèves que je vais me renseigner au plus vite pour leur donner une réponse (car non, la maitresse ne sait pas tout sur tout ! ;-)).

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    Les parents ont également été sensibilisés au handicap lors de la réunion de rentrée la famille de C. et moi-même avons présenté la situation de l'enfant et de la classe. Il a été expliqué que des aménagements de l'espace et notamment du niveau sonore allaient devoir prendre place dans la classe pour faciliter la scolarisation de C. au même titre que celle des autres enfants. Les parents se sont tous montrés ravis de ce projet qui ne pouvait qu'être bénéfique à leur propre enfant.  C'est d'ailleurs à leur demande que mes élèves se transforment 2 ou 3 fois dans la période en "prof de LSF". Riches du vocabulaire vus lors des temps de rituels LSF, nous réalisons des vidéos que nous envoyons aux familles pour les initier également à cet apprentissage.

    C. n'est cependant pas en classe avec moi tout le temps. Il a des temps de travail dans le dispositif ULIS ainsi que des temps d'activité avec les professionnelles de l'IES (Institut d'enseignement sensoriel). Une enseignante de LSF intervient auprès de C. dans ma classe une heure par semaine. Durant ce temps, nous avons choisi de travailler ensemble, avec tous les élèves sur un support commun : les ouvrages Narramus. Cela permet aux élèves de travailler à la fois le langage oral et les compétences de pré-lecteurs mais cela leur apporte aussi désormais des connaissances en LSF car ma collègue de l'IES signe l'histoire pour C. En plus de mettre en scène les histoires proposées ou de les raconter, les enfants apprennent également à les signer. Et croyez-bien que l'association du geste à la parole est ultra-bénéfique pour tous ! Même si cela me demande un peu plus de temps de préparation en amont que d'ordinaire, j'en ressors toujours plus riche de nouvelles connaissances.

    La LSF a aussi pris place dans le quotidien de classe : les élèves signent pour se demander du matériel, pour demander à aller aux WC, pour s'inviter à travailler ensemble ... Et ils le font naturellement car ils ont vite constatés que cela réduisait le bruit dans la pièce. Cela permet à C. d'être bien dans la classe mais cela leur permet aussi de bénéficier d'un cadre d'apprentissage calme et serein.

    Lors de la récréation aussi les enfants vont demander à C. s'il veut jouer avec eux ou à quoi ils veut jouer. Ils signent "cerceau", "ballon", "course", etc ...

    Les voir échanger TOUS ensemble sans difficulté, cela fait vraiment chaud à mon petit cœur de maîtresse qui avait si peur de débuter l'année scolaire il y a quelques semaines encore ! Ils n'ont donc pas fini de me dire

    "Mais ne pleure pas maitresse ! (car oui j'ai la larme facile, surtout depuis que je suis maman !) Ce n'est pas triste. Nous on est heureux, regarde !".

    Pour eux il n'y a pas de différences. Il y a juste des copains.

     

     

    Et demain ?

    Pour pouvoir accueillir et travailler avec C., je me suis donc auto-formée sur mon temps personnel et à mes frais (le prochain qui me dit que les profs ne font rien en vacances je lui propose de revivre mon été avec moi, il ne sera pas déçu du voyage !).

    Bien sûr, tout cela est bien loin d'avoir été une formation digne de ce nom, avec diplôme à l'appui ou figurant sur mon espace iProf (mais croyez bien que j'aimerais !).

    Mais, même si j'ai beaucoup appris, j'ai malgré tout encore la sensation de faire avec "les moyens du bord". J'ai l'impression que ce que je réalise au quotidien avec C. c'est un peu un pansement sur une jambe de bois. Ce n'est peut être pas inutile mais il est certain que ce n'est pas le plus adapté.

    Je ne me sens pas légitime dans le ce que je fais avec lui. J'ai en permanence peur de faire faux, de lui montrer des signes qui ne sont pas les bons, de ne pas disposer de suffisamment de temps pour lui ou pour les autres. Mon travail à ses côtés ne sera jamais aussi efficace que celui d'une personne véritablement formée.  Et j'aimerais vraiment pouvoir être cette personne pour lui. Nous sommes nombreux (pour ne pas dire tous) convaincu-e-s par l'école inclusive. J'évolue au sein d'une équipe qui y croit dur comme fer et qui fait tout pour que cela soit possible au sein de l'établissement.

    Mais cette expérience me conforte vraiment dans l'idée qu'on ne peut pas donner vie à cette école inclusive n'importe comment.

    Je ne suis pas du genre à me laisser abattre à la première difficulté. Je vois toujours le positif dans toute chose, je fais face, je me prépare, je m'équipe, j'avance et je passe à la suite.

    Pourtant je ne peux pas m'empêcher de me demander "Et demain ? Comment ça va se passer pour C. ? Pour les collègues qui l'auront en classe ? Comment vivront-ils cela ?".

    De mon côté, j'ai déjà vu trop de petits miracles notamment en terme de gestion de classe pour mettre la LSF au placard une fois que C. aura quitter ma classe. Je vais continuer de l'utiliser les années suivantes dans l'intérêt des élèves entendants ou pour rendre le cadre de travail en classe encore plus calme et serein.Je me sens vraiment chanceuse de vivre cette année aux côtés de C. qui m'en apprend plus que ce qu'il croit.

    Cependant, pour avoir échangé avec des nombreuses collègues dans le même cas que moi (c'est-à-dire accueillant des élèves sourds ou malentendants dans leur classe), je sais que ma façon de faire et d'envisager tout ce qui m'arrive n'est pas celle de tous. On n'a pas tous le temps ou l'énergie de se former seul. On ne vit pas les évènements de la même façon et ce genre d'expérience peut tout autant enrichir que détruire l'estime de soi ou la confiance en soi. Cela peut faire douter de ses compétences et faire penser qu'on n'est pas à la hauteur.

    Et en effet ... Cela ne relève pas de nos compétences puisque nous n'avons jamais pu les travailler et les valider (alors même que nous les faisons en classe avec nos élèves). Alors comment se sentir à la hauteur d'une mission pour laquelle on a jamais été préparé ?

    Accueillir un élève sourd et malentendant

    Cette image est souvent utilisée en formation pour traduire la nécessité de différencier dans nos classes. Pourtant, cette année, je me sens tantôt éléphant, tantôt poisson rouge. J'ai été (et suis encore même) l'élève en difficulté qui a besoin qu'on l'aide, qu'on l'accompagne, qu'on lui apprenne, qu'on s'adapte à lui.

    Je ne pense pas être la seule à avoir à la fois l'envie et le besoin d'être formée. Nous sommes nombreux dans ce cas et j'espère de tout cœur que ce sera bientôt possible non seulement pour pouvoir nous adapter à chaque élève et lui offrir le meilleur des enseignements possible mais aussi pour que chaque enseignent puisse se sentir armé face à toutes les situations possibles et, pourquoi pas, se découvrir des nouveaux centres d'intérêt et envisager des perspectives de développement professionnel.

    Car, comme le disent si bien Danièle Adad et Pascal Bihannic, quand on est bien dans sa tête, on est bien dans sa classe. Quand on est bien dans sa classe, on est bien avec ses élèves. Quand on est bien avec ses élèves, ils se sentent bien également et progressent d'autant plus. Qu'ils soient entendants ou pas ! ;-)


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